Contexte historique 

 

LEGION DES VOLONTAIRES DE L’OUEST 

De retour en France en 1870,  Le géneral Charrette propose ses services au gouvernement de la Défense nationale qui l’autorise à fonder un corps franc en lui laissant toute liberté et l’uniforme de zouave mais à condition de changer le nom de « zouaves pontificaux » en « Légion des volontaires de l’Ouest « .

Buste réalisé par Jérôme BONAVITA

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LIEUTENANT DE HUSSARDS

Les régiments français de hussards sont des régiments de cavalerie légère française regroupant les hussards. Les hussards furent avant tout employés pour la reconnaissance et les raids pour approvisionner l’armée en marche. Au combat, leur fonction était également de harceler l’ennemi, de s’emparer des batteries d’artillerie ou de pourchasser les troupes en débâcle. Avec le temps, ils devinrent une troupe d’élite à l’uniforme coloré. Leur armement laissa de côté la lance pour la carabine légère et les pistolets ; le sabre fut conservé et acquit même le statut d’élément caractéristique du hussard descendu de cheval. Il pend en effet très bas derrière les jambes, et les courroies qui le retiennent supportent aussi la sabretache (pochette plate ornée de l’emblème du régiment).

Plus tard les hussards ont été reconvertis en unités d’honneur ou en unités cuirassées. Aujourd’hui les armées française, britannique, canadienne et néerlandaise conservent des unités dites « de hussards » dans leurs forces blindées.

Buste réalisé par Jérôme BONAVITA

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CAPITAINE D’INFANTERIE

L’armée française sous le Second Empire marque aussi durablement l’imagination populaire avec la fameuse citation « J’y suis, j’y reste » du général de Mac Mahon (futur Président) ou la charge des cuirassiers de Reichshoffen, ainsi que la tradition militaire avec la célébration, chaque année, de Camerone par la Légion étrangère et de Bazeilles par les Troupes de marine. Plus tard, en portant à l’écran Les Dernières Cartouches de de Neuville, sous le titre Bombardement d’une maison, Georges Méliès réalisera probablement avec cette fiction basée sur des faits réels de la guerre franco-allemande de 1870, le premier film de guerre.

Buste réalisé par Jérôme BONAVITA

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LÉGION ETRANGÈRE

Le , la guerre franco-prussienne éclate entre la France et la Prusse. Cette guerre se déroule sur le sol de France, où la Légion ne devrait pas intervenir. Par ailleurs, on ne peut pas demander aux légionnaires allemands de se battre contre leur pays. Mais la situation est si critique que le gouvernement fait appel aux troupes d’Afrique.

Deux bataillons sont formés pour servir en métropole. Les légionnaires allemands, le drapeau du régiment et la musique restent, eux, à Sidi bel-Abbès. Pendant ce temps, un 5e bataillon est créé sur le sol national pour incorporer les étrangers qui veulent servir leur patrie d’adoption. Celui-ci se distingue particulièrement pour sa vaillance lors de la bataille d’Orléans le . Les bataillons arrivés d’Algérie se fondent avec les rescapés des combats d’Orléans, mais ils connaissent la défaite avec l’armée de l’Est. Les hommes de la Légion étrangère ont également contribué à la défense héroïque de Belfort. Ce qui reste de l’unité participe à la répression de la Commune de Paris en avril et . Le , le régiment étranger de marche formé pour la circonstance cesse d’exister. Ses éléments reprennent le chemin de l’Algérie.

Buste réalisé par Jérôme BONAVITA

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