Contexte historique

 

TROUPES CONFÉDÉRÉES

Des bustes

Officier sudiste

 

Soldat sudiste

Bustes réalisés par Jean-Marc ALONSO

 

 

CONSTRUCTION D’UN PONTON

Un diorama

L’utilisation de la photographie a permis de bien éclairer l’importance de la construction de pontons dans un grand pays qui a peu de ponts.

Diorama réalisé par Jean-Pierre CORRE

 

Pour en savoir plus 

 

 

DESTRUCTION DE VOIES FERREES

Les cravates de Sherman (1864-65) 

Cette boîte de soldats du génie m’a donné l’idée d’illustrer un épisode plutôt méconnu en Europe, mais passé à la postérité outre-Atlantique sous le terme de «Sherman’s neckties», les cravates de Sherman.
Du coup les soldats représentés portent l’uniforme classique de l’infanterie nordiste. Comme dans l’armée confédérée, les marques de grade sont bleu clair pour l’infanterie et jaune pour la cavalerie.

 

Les débuts de la Guerre de sécession  ne furent guère favorables aux armées de l’Union.                            
Encore plus que la qualité des combattants, c’est la supériorité des généraux sudistes qui permit aux Etat confédérés de tenir la dragée haute aux troupes nordistes, malgré un  rapport de forces et de moyens logistiques qui leur était largement défavorable. Il y eu néanmoins un général nordiste dont les conceptions stratégiques innovantes et pertinentes eurent un rôle considérable sur l’issue finale de cette guerre. Même si ses méthodes furent contestées . Ce fut le général William Tecumseh  Sherman (1820-1891)Les cravates de Sherman 001_110

En 1864 et 1865 il conçut des raids audacieux dans les profondeurs de la Géorgie et des deux Carolines, raids au cours desquels il théorisa et mis en pratique la guerre totale (« hard war », selon ses propres termes), cherchant plus à détruire les ressources d’intendance  de l’adversaire et ce faisant son potentiel économique, que d’anéantir ses forces militaires par des batailles frontales.  
Après avoir pris Atlanta le 2 septembre il descendit plein sud vers Savannah en ravageant la Georgie , causant des dégâts estimés à 100 millions de dollars. Il s’attacha notamment à détruire systématiquement les voies ferrées sudistes, ainsi que le réseau télégraphique, ayant compris l’importance stratégique fondamentale de ces deux éléments. Pour cela ses troupes détruisaient à l’explosif quand elles le pouvaient ponts, gares et tunnels, mais surtout brûlaient les traverses, déboulonnaient les rails et les rendaient inutilisables en les chauffant au dessus d’un feu puis en les pliant contre un arbre ou un poteau télégraphique. Pour les rendre vraiment irrécupérables il fallait de plus vriller les rails au point de pliure, les rails du réseau ferré sudiste étant en fer et non pas en acier ce qui rendaient ces opération assez aisées. Sherman avait compris que la grande faiblesse de l’industrie des états confédérés rendait ces destructions irrémédiables. Souvent les soldats nordistes accrochaient les rails ainsi tordus aux basses branches des arbres voisins ; c’est ce qu’on a appelé « les cravates de Sherman » et c’est ce que représente cette scénette.

Il ne fut malheureusement pas le seul ni même le premier à pratiquer une politique de la terre brûlée.   A noter qu’il eut l’assentiment de ses supérieurs militaires (Grant) mais également politiques (Lincoln), ce qui ne constitue nullement un facteur d’absolution mais ce qui montre qu’il n’est pas le seul responsable de la cruauté de cette guerre.  

                                                                                                                                                                                   
Un diorama

Diorama réalisé par Marc GERSON

Figurines au 1/72e Acurate « Union pionners »avec quelques figurines « Union artillery team », Italeri « Union infantery » et un cheval Italeri « Union cavalry »

 

 

JOHNNY REBS AU COMBAT

Un diorama

Voici ce que rapportait en 1861 le  lieutenant-colonel Camille Ferri, officier français observateur auprès de l’armée confédérée en Virginie : « Rien n’est aussi pittoresque que la cavalerie sudiste. Ils portent les costumes les plus impossibles, la plupart du temps des guenilles : chapeaux sans fond, bottes sans talons. Leur allure martiale rendrait pourtant jaloux-même Dom Bazan lui même. Bien plus, leurs beaux visages de Virginiens (sic), leurs magnifiques montures et l’intrépidité de leur technique équestre font qu’il est impossible de ne pas admirer ces rudes cavaliers… ».

Diorama réalisé par Marc GERSON

 

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