MARDER II 

Dès le début de l’invasion de la Russie, la Wehrmacht ressentit le besoin d’avoir un moyen anti-char mobile qui soit plus puissant que son Panzerjäger I, alors impuissant face aux chars T-34 et KV1. Ils décidèrent alors d’utiliser leurs vieux modèles de chars dépassés comme leur PzKW II, en les réarmant d’un canon de 75 mm ou de 76,2 mm, monté dans une casemate ouverte à l’arrière et sur le dessus, ce qui offrait une protection dérisoire à l’équipage. La superstructure et le châssis étaient le plus souvent issus du Panzerkampfwagen II Ausf F. Cette improvisation donna naissance à la série des Marder II. Entre  et , MAN et Daimler-Benz ont produit 576 Marder II. Tous ces engins étaient destinés aux Panzerjäger Abteilungen dès 1942, le Marder II servira sur tous les fronts jusqu’à la fin de la guerre.

 

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Maquette Dragon au 1/35, réalisée par Yannick BERNARD

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SDKFZ 4/1 Panzerwerfer 42

Environ 300 exemplaires du Sd.Kfz. 4/1 ont été produits à partir de 1943. Ils ont été utilisés principalement sur le front de l’Est et sur le front de l’Ouest, où les Allemands cherchaient à compenser leur manque croissant d’artillerie par des systèmes mobiles et puissants. Leur capacité à saturer une zone avec des roquettes était particulièrement utile pour affaiblir les défenses ennemies avant une attaque.

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Basé sur un camion semi-chenillé Opel Maultier, le Sd.Kfz. 4/1 était certainement le lance-roquettes multiple le plus moderne de la WWII. Blindé et équipé d’un lanceur orientable, il préfigure les lanceurs de notre époque.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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NEBELWERFER

Lance-roquettes multiple fabriqué en Allemagne au début de la seconde guerre mondiale. Destiné initialement aux tirs d’aveuglement (d’où son nom de « lance brouillard »). Il a été utilisé comme arme de saturation et de destruction des objectifs de grande surface. Il a été d’abord utilisé par les unités d’artillerie allemandes sur le front Est contre les troupes soviétiques. On le retrouvera sur le front de Normandie et en Italie en 1944. Les pièces capturées lors du débarquement ont été mises en dotation dans les groupes d’artillerie d’une division française pour la réduction de la « poche de Royan ».

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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RENAULT UE « lance roquettes »

Quarante UE furent modifiées en 1943 en lance-roquettes, équipées de quatre Wurfrahmen 40, rampes de lancement pour roquettes de 28 à 32 cm . Elles furent construits en deux versions, l’une avec les rampes de chaque côté de la coque, l’autre avec une plateforme montée sur l’arrière de la caisse.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Obusier FH18 de 105mm

Il fut mis en service en 1935 et resta le canon standard de l’artillerie de la Wehrmacht durant toute la guerre. Le train de roulement était à bandage plein. On retrouve aussi cet obusier sur les automoteurs tels que le « Wespe ». Les obusiers furent  employés en opérations et ils prouvèrent leur efficacité jusqu’aux  hécatombes de la campagne d’hiver de 1941-1942 sur le front de l’Est. Au moment du dégel, de nombreux obusiers furent perdus : ils étaient trop lourds pour que les véhicules tracteurs disponibles puissent les dégager de la boue.

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Maquette réalisée par Alain BECK

 

Mörser 18 de 210mm

Le Mrs 18 commença à être produit en petit nombre, à partir de 1939, juste avant le démarrage de la Seconde Guerre mondiale. Krupp sous-traita une partie de la production à la firme Hanomag basée à Hanovre. La Wehrmacht annula finalement sa production au profit du 17-cm Kanone 18 (datant de 1940), qui avait une portée deux fois supérieure.

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Maquette réalisée par Alain BECK

 

FH 18 de 150mm

Lors de l’invasion de l’Union soviétique en 1941, il apparut cependant aux allemands que les matériels soviétiques de 152 mm correspondant le surclassaient. Plusieurs tentatives furent faites pour accroitre sa portée, en particulier l’addition de deux puissantes charges propulsives aux six charges habituelles. Cette solution donnait un certain résultat mais entrainait une usure excessive du tube et mettait à l’épreuve le mécanisme récupérateur.

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Maquette réalisée par Alain BECK

 

Artillerie anti chars

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Maquettes réalisées par Alain BECK

 

Canons automoteurs

Un canon automoteur, ou automoteur d’artillerie, est un véhicule qui donne de la mobilité à l’artillerie. Doté d’une grande mobilité grâce à ses roues ou chenilles, il peut accueillir un obusier, un canon, un mortier ou encore un lance-missile/roquette. Les automoteurs sont souvent utilisés pour des séries de tirs indirects de soutien sur le champ de bataille. Par le passé, les automoteurs d’artillerie incluaient les véhicules à feu direct comme le canon d’assaut ou le chasseur de chars. Ceux-ci étaient des véhicules blindés, le premier fournissant un support de feu rapproché, le second étant un spécialiste antichar.

Aujourd’hui, les automoteurs d’artillerie ressemblent superficiellement aux chars mais sont légèrement blindés, trop peu pour survivre à un combat en feu direct. Leur blindage est destiné à protéger leur équipage des shrapnels et armes légères. Beaucoup sont équipés de mitrailleuses pour se défendre contre l’infanterie ennemie.

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Maquettes réalisées par Alain BECK

 

MORTIER LOURD « KARL »

Bien qu’étant automotrices, la mobilité restait leur point faible en raison de leur poids et de leur encombrement, et les déplacements se limitaient à des manœuvres locales. Pour le transport sur longue distance, on uti­lisait le train et une plate-forme spé­ciale. Sur les courtes distances, on démontait l’affût du châssis, et ces deux éléments étaient placés sur une remorque tirée par un tracteur lourd. L’assemblage et le démontage s’effectuaient à l’aide d’une grue mobile spéciale, et le processus res­tait extrêmement difficile. Mais les mortiers Karl n’avaient pas été conçus pour la guerre de mouve­ment, leur rôle consistait à réduire les forteresses, ce qui signifiait une longue approche du site de tir préparée à l’avance et une faible cadence de tir (un tir toutes les dix minutes au maximum)

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Le 18 février 1942, «Odin» et «Thor» formant une « Karl-Batteries » furent camouflés dans des positions de tir en vue de l’attaque contre les ouvrages Soviétiques de Sébastopol.

Maquettes réalisées par Alain BECK

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