L’aviation italienne de 1943 à 1945

Contexte historique

 

AMBROSINI SAI 207

Une présérie de 12 exemplaires fut réalisée entre mars et pour essais opérationnels. Les premiers rapports des pilotes furent enthousiastes : ce chasseur était facile à piloter et extrêmement maniable. Mais l’ingénieur Sergio Stefanutti avait profité du retard provoqué par l’accident du premier prototype pour développer une nouvelle version de son chasseur, le SAI 403 Dardo. C’est donc sur ce nouveau chasseur que fut reportée en  la commande des 2000 SAI 207.

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Maquette RS Model au 1/72 réalisé par Philippe MARTIN

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FIAT G.50

Le G.50 fut le premier chasseur monoplan entièrement métallique et doté d’un train escamotable de l’Aeronautica Militare. Le projet fut présenté en 1936 au concours du ministère italien et adopté après quelques modifications, notamment du train et de l’armement. 1 237 exemplaires furent construits au total. Il servit sur tous les principaux fronts en Grèce, Afrique, Méditerranée. À chaque fois son infériorité face à ses adversaires, en particulier son trop faible armement et son manque de vitesse, fut mise en évidence.

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Adriana et Carla font une balade en Vespa et tombent sur l’épave de ce qui a été un Fiat G-50 du 51e Stormo 21e Gruppo.

L’avion est un très vieux kit Airfix, la Vespa est de IDAP Technology et les figurines de Preiser.

Diorama au 1/72 réalisé par Roland SCHNEPP

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IMAM Ro-44

L’Imam Ro.44 était un hydravion de combat développé en Italie, un dérivé monoplace du Ro.43 qui vola pour la première fois en Octobre 1936. le Ro.43 avait déjà de graves lacunes, mais le Ro.44 lui, fut un échec total. Armé de deux mitrailleuses de 12,7 mm montés dans le nez, le fuselage arrière du Ro.43 ayant été repensé pour éliminer la position de l’observateur, et des changements apportés à la queue. Dans l’ensemble, le rendement est resté presque identique à celui du Ro.43, bien que le Ro.44 fut plus maniable. Bien qu’il ait été assez rapide pour intercepter des appareils comme les Fairey Swordfish et Fairey Seafox, son rendement réel (et les capacités de tenue en mer) était si pauvre, que sur 51 machines commandées, seulement 35 ont été produites. Ils ont été utilisés uniquement en mer Egée, au sein de la 161e Squadriglia (ayant sept exemples en service au début de la Seconde Guerre mondiale), mais il ont été rapidement retirés de la ligne de front et envoyés dans des écoles d’hydravions. Ce fut le dernier biplan construit par la firme OFM / IMAM. biplan .

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Maquette au 1/72 réalisé par Jean-Emmanuel LOISELEUX

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IMAM Ro-57

Basé sur une conception datant de 1939 par Giovanni Galasso,  l’avion ne fut produit qu’en 1943. Au moment où il entre en service il est jugé obsolète. Deux cents appareils sont commandés, mais seulement entre 50 et 75 seront produit et décliné en deux versions : Une comme intercepteur et l’autre comme avions d’attaque au sol. La conception du  Ro.57 est issue d’un autre bimoteur de chasse le Ro.53 qui n’entra jamais en production.

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L’appareil est propulsé par deux moteurs radiaux FIAT A.74 de 840 Chevaux unitaire, donnant une vitesse maximale de 516 Km/h, ce qui en 1939 était meilleure que celle de l’avion de combat principal italien, le Macchi C.200 (504 Km /h).

Maquette Special Hobby au 1/72 réalisé par Philippe MARTIN

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REGGIANE RE 2002  » Ariete »

Ces monomoteurs firent une très forte impression aux pilotes allemands. Même si au départ les hommes de la Luftwaffe voyaient cet avion avec un dédain incontestable ils se firent petit à petit à lui et l’employèrent fréquemment lors de missions jugés alors «anti-terroristes». Il s’agissait en fait de frapper des maquis de la Résistance, principalement dans l’ouest et de la sud de la France. Les Re.2002 se taillèrent même une petite réputation auprès de certains pilotes allemands. Mais celle-ci était toujours contrebalancer par sa tendance naturelle à se faire descendre dès lors que la chasse alliée pointait le bout de son nez. 

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Plusieurs Re-2002 furent utilisé par la Luftwaffe pour lutter contre la résistance française. Un de ces appareils basé à Bourges s’écrase à Limoges le 16 juin 1944 et sa carcasse fut exposé de longue années dans les jardins de l’évêché sur un socle de granit. Vandalisé, cette épave fut mis à l’abri en 1976 et restaurée en 1994 pour être exposé dans une salle du musée de la résistance de la ville.

Maquette Sword au 1/72 réalisé par Philippe MARTIN

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Macchi  MC 202 « Folgore »

Le Macchi M.C.202 Folgore (en français : « foudre ») fut le chasseur italien le plus important de la Seconde Guerre mondiale, grâce à ses qualités et, à l’échelle de l’industrie italienne de l’époque, ses chiffres de production élevés. Son emploi commença en Libye en  et se poursuivit en Méditerranée, en Russie et dans les Balkans. Après l’armistice de septembre 1943, les Folgore furent utilisés par les Alliés, ainsi qu’un petit nombre par la République fantoche de Mussolini (de septembre 1943 à Avril 1945). Les derniers servirent pour l’instruction jusqu’en 1948.

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Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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Macchi MC 205 « Veltro »

Le Macchi M.C.205 est une machine exceptionnellement agile à moyenne et basse altitudes et est le seul chasseur de la série 5 à avoir eu un emploi opérationnel significatif, les deux autres chasseurs – le Reggiane Re.2005 et le Fiat G.55 Centauro – n’ayant pas été produits en nombre suffisant avant la fin de la guerre. Il se montre capable de rivaliser avec les meilleurs chasseurs alliés. À cause de ces retards, la mise en service n’a lieu que vers . Il effectue ses premiers combats en juillet, puis, à partir de la capitulation italienne, sert à la fois dans le camp allié et dans celui de l’Axe, la République de Salò en ayant conservé de nombreux exemplaires.

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Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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Reggiane Re.2005 « Sagittario »

54 exemplaires furent construits en tout : 2 prototypes qui entrèrent en service, 3 prototypes envoyés en Allemagne pour évaluation, 1 prototype conservé par Reggiane, et 48 appareils de série. Lors de l’armistice le 8 septembre 1943, la plupart furent détruits. 6 rejoignirent l’ANR où ils servirent à l’entraînement avancé. 13 furent réquisitionnés par la Luftwaffe. Une rumeur veut que quelques exemplaires aient servis à la défense de Berlin, mais elle est probablement fausse.

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Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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FIAT G55 « Centauro »

Les 32 exemplaires livrés par Fiat furent utilisés avant l’armistice par l’aviation royale italienne. Puissant et robuste, le Fiat G.55 Centauro se révéla un adversaire redoutable pour les meilleurs chasseurs alliés. Le Fiat G.55 était utilisé pour des missions de défense du ciel de la capitale italienne avec la 353e escadrille . Très peu de Fiat G.55 Centauro furent confisqués par l’aviation allemande car les pilotes de l’aviation royale italienne les avaient sabotés pour empêcher leur récupération.

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Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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