Contexte historique
BOEING B17C « Fortress 1 »
Les Britanniques souhaitent acquérir des B-17 car ils se sentent directement concernés par cette tactique nouvelle que l’appareil met en œuvre : le bombardement de jour (donc de précision) à haute altitude et hors de portée de l’artillerie antiaérienne et dans des conditions d’interception très difficiles pour la chasse allemande. Finalement à la fin de 1940, les responsables de la Royal Air Force prennent contact avec l’Army Air Corps en vue d’obtenir quelques exemplaires. Les Américains livrent alors 20 B-17C. Après quelques modifications (réservoirs auto-obturants), celles-ci sont acheminées par la voie des airs, pilotées par des équipages américains. Des accords spécifient que les Britanniques doivent expérimenter les techniques élaborées aux États-Unis et tenir les chefs de l’Air Corps informés des résultats enregistrés. Le Squadron 90 de la RAF est spécialement chargé de cette mission. La RAF veut tirer le plus grand avantage possible du plafond du B-17 en bombardant de 30 000 pieds, c’est-à-dire 10 000 mètres d’altitude.
Une maquette
Version dotée également d’une nacelle ventrale, de blindage et de réservoirs auto-obturants. Bien que considérés comme inapte au combat par l’USAAC, 20 d’entre eux furent cédés à la RAF qui avait désespérément besoin d’un bombardier stratégique. Modifiés notamment avec des mitrailleuses anglaises, ils ne furent guère performants et servirent au sein du Coastal Command.
Maquette ITALERI réalisée par Pierre JUSTE
Pour en savoir plus
- Boeing B-17 Flying Fortress — Wikipédia (wikipedia.org)
- Boeing B17C (absa3945.com)
- B 17 Flying Fortress – YouTube