TRANSPORT

 

AIRSPEED « Oxford »

Les OXFORD français sont des Mk I (modifiés par disparition de la tourelle) et ne concernent que le groupe « ARTOIS » à Pointe Noire en juilet 1943. Dans ce cadre ,l’exemplaire ci-dessous a été transformé en  ambulance de brousse avec son ancienne décoration spéciale pour l’entrainement des pilotes de la RAF : Dark Green, Dark Earth et Yellow .

Maquette FROG au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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BEECH C45F  » bichette »

L’armée de l’air en a reçu 20 exemplaires, à la fin de 1944, pour rééquiper le GT II/15.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CESSNA T50 « Bobcat »

La France (73 exemplaires entre 1943 et 1953) l’utilise pour le transport léger et l’entraînement, répartis entre l’Armée de l’Air et la Marine. Au début du printemps 1944, les BOBCAT servent d’avion de liaison. Celui-ci sert entre autre au Général VALIN pour ses tournées d’inspection.

Maquette PAVLA au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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GAL ST25  » Monospar »

Utilisé comme avion de liaison en Rhône-Alpes en 1944 et 1945

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LOCKHEED C-60 « Lodestar »

Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ne furent pas les seuls utilisateurs du Lodestar, puisque six avions furent livrés entre juillet 1940 et mars 1943 à la Force Aérienne Française Libre. Parmi ceux-ci figurait l’avion baptisé Liberté, et immatriculé FL-AXM (FL pour France Libre) , l’avion personnel du Général De Gaulle. Le chef de la France Libre utilisa cet appareil à de nombreuses reprises pour des vols entre Londres et Alger, ou bien vers la France. C’est le Liberté qui conduisit De Gaulle à Bayeux en Normandie le 14 juin 1944 pour son retour en France depuis son exil de juin 1940. Par le suite, c’est cet avion qui le mena à Paris le 25 août 1944 lors de la libération de la capitale.

Maquette au 1/72 réalisée par Pierre VIZENTINI

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Boeing B17F

Avion personnel du général Koenig surnommé « Bir Hakeim ». Il est aussi affecté au transport de VIP de octobre 1944 à 1955.

Maquette réalisée par Régis BIAUX

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POLIKARPOV PO-2

Le  Po-2 ou UT-2 est un biplan conçu pour l’entraînement et le travail agricole, produit en URSS, de 1928 jusqu’aux années 1950. Il était simple à produire, à piloter et à entretenir, et plus de 20 000 exemplaires furent assemblés.  Bien que dépassé, il fut néanmoins utilisé comme avion de harcèlement de nuit et pour le transport léger durant tout le conflit, puis en Corée. 

Avion de Jean De pange, pilote de liaison au Normandie Niémen et auteur du livre « Nous en avons tant vu… » .

Avion de Jean De pange, pilote de liaison au Normandie Niémen et auteur du livre « Nous en avons tant vu… » .

Maquette au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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YAKOLEV « Yak6 » 

Yak 6 : utilisé en tant qu’avion de liaison et permettant le transport de 4 passagers

Maquette réalisées par Philippe FOULON

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CHASSE

Curtiss P40

En janvier 1943, le GC 2/5 est le premier groupe FAFL à être transformé sur un avion américain grâce au colonel Willis, un ancien de 14/18 , ayant volé dans cette escadrille.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DEWOITINE D520

En 1943 se crée sur la base aérienne 708 de Meknès au Maroc une école de pilotes de chasse. « Monture » personnelle du colonel Yves Ezanno.

Maquette HOBBY BOSS au 1/72 réalisée par Marc GERSON

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Bell P39 « airacobra »

Il participe aux combats en Méditerranée en 1943

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Hawker « Tempest »

Pierre Clostermann, premier as français, a inscrit 13 de ses 33 victoires à bord d’un Tempest

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LOCKHEED F5-B « Lightning »

Parmi les nombreux pilotes de P-38 ou dérivés, on retrouve le pilote-écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, qui disparaît au large de Marseille le , au cours d’une mission Bastia-Chambéry avec son F-5B-1-LO (un P-38 de reconnaissance photo, non armé). Il y a aussi les deux pilotes américains de la Deuxième Guerre mondiale ayant abattu le plus d’avions ennemis : Richard I. Bong (plus grand as américain de l’histoire avec 40 victoires, toutes sur P-38) et Thomas McGuire (second plus grand as, 38 victoires, toutes sur P-38), tous deux sur le théâtre d’opération du Pacifique.

 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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North American P51  » Mustang »

En janvier 1945, les USA livrent quelques F5, version de reconnaissance du P51 au groupe GR 2/33

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Republic P47D   » Thunderbolt »

447 P-47D furent livrés aux FAFL puis, servirent ensuite du début de la guerre d’Algérie jusqu’en 1960.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SBD 5  » Dauntless »

Pendant la Libération les troupes allemandes forment des ilots de résistance autour des ports de l’Atlantique et de la Manche, d’une part pour empêcher les Alliés d’utiliser ces ports, d’autre part pour maintenir un support logistique à leurs sous-marins qui continuent leurs attaques jusqu’à la capitulation allemande. Ces port sont:  Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer, Le Havre, Cherbourg, Saint-Malo, les îles Anglo-normandes, Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle et l’ensemble constitué par Royan et la pointe de Grave. Seuls Brest (libéré par les troupes américaines) et Royan sont reconquis au prix de lourdes pertes. L’état major allié se contenta de bloquer les garnisons allemandes qui ne capitulèrent que les 8 mai 1945.
Pendant la bataille de Royan la couverture aérienne est fournie par des unités hétéroclites parfois issues des FFI sur du matériel récupéré sur les Allemands. Enfin le groupe de bombardement GB I/18 « Vendée »‘ formé en juillet 1944 et sous les ordres du commandant Lapios et qui se voit doté de SBD Dauntless américains déjà bien fatigués.

Appareil du GB1/18, Les bandes blanches et noirs ne sont pas les bandes du débarquement mais un standard pour les forces de l’Atlantique.

Maquette réalisée par Marc GERSON

 

Appareil A24, basé à Cognac, issue des escadrilles 3F ou 4F de l’Aéronavale

Maquette réalisée par Philippe FOULON

Sa carrière militaire française

La France finit par obtenir des Dauntless, dès novembre 1943 : les Français libres reçurent environ 80 SBD-5 et A-24B, utilisés pour l’entraînement et le soutien aux troupes. Utilisés lors de la guerre d’Indochine à partir de l’Arromanches, les Dauntless français furent certainement les derniers de leur type à connaître le combat. Ils furent retirés des premières lignes en 1949 et servirent à l’entraînement jusqu’en 1953, à Meknès au Maroc.

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Spitfire Mk Vb

Appareil appartenant au GC II/7 en Corse, en 1943

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Spitfire Mk IX

Appareil appartenant à l’escadrille des cigognes  » squadron 329″ ,  front occidental en 1944

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Vultee « Vengeance »

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Yak 1, Yak 3, Yak 9T

Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen

Yak 1 : Premier chasseur utilisé par le régiment « Normandie » en mars 1943

 

Yak 9T avec un canon de 37mm : Deuxième chasseur utilisé par le régiment « Normandie » en juillet 1943

 

Yak 3 : utilisé comme troisième chasseur par le régiment « Normandie-Niemen » à partir de juillet 1944

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BOMBARDEMENT

 

AVRO ANSON Mk1

Création du groupe 1/16 « Artois »

Le 27 janvier 1943, le Groupe Aérien de Défense Côtière (GADC) prend officiellement le nom de groupe « Artois ». Equipée de trois Westland Lysander, un Howard DGA-15, un Farman 190, un Beechcraft 18S et un Bloch MB120, l’escadrille « Arras » est basée à Pointe-Noire, sous les ordres du commandant Kopp. De son côté, l’escadrille « Béthune », qui compte un Lockheed 12A et trois Westland Lysander, est basée à Douala, sous le commandement du capitaine Morel. Chargé de surveiller les convois, le groupe bénéficie d’une modernisation de son matériel en mai et juin 1943 avec l’arrivée de huit Avro Anson Mk1, puis de cinq Airspeed Oxford Mk1 en provenance de Takoradi (Ghana).

Anson de l’escadrille Arras du Groupe Artois. Le navigateur Josef HNATEK est tchèque

Maquette au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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GM 187F « Baltimore »

Maquette réalisée par Philippe FOULON

Sa carrière militaire française

  • Commandés en 1940 à 400 exemplaires aux Etats-Unis par la commission d’achats franco-britannique, la moitié des GM 187 « Baltimore », était destinée aux Français, mais la défaite française de mai 1940 annula, de fait, les livraisons. Les appareils furent donc livrés à la fin de 1941 aux Anglais qui en avaient besoin pour le théâtre opérationnel de la Méditerranée et de l’Afrique du Nord.
  • Pourtant, vers la fin de la guerre, l’armée de l’Air allait en aligner quelques-uns. 15 appareils sont prélevés sur les stocks de la RAF (principalement des modèles V), au Moyen-Orient en décembre 1944, pour remplacer les Blenheim IV à bout de souffle du GB I/17 « Picardie » (ex escadrille territoriale de police et de sécurité) basé au Levant, à Rayack. L’activité du GB I/17 fut essentiellement limité à des vols de reconnaissance, de surveillance et même d’intimidation à cause de la révolte indépendantiste qui avait éclaté à Damas. Dans ce cadre, les « Baltimore » sont intervenus en soutien des troupes terrestres.
  • La fin de la guerre approchant, le groupe n’a pas été envoyé en Europe, comme envisagé, et les Baltimore sont maintenus jusqu’à la dissolution de l’unité, à la suite du départ de l’administration française du Liban et de Syrie, en septembre 1946. Les derniers survivants (sept ou huit) furent rapatriés en Métropole, certains étant affectés à l’ELA 56 « Vaucluse », les autres finissant leur carrière au CEV.
  • Les qualités de vol étaient indéniables. Il était jugé rapide (400km/h) et bien armé, avec une bonne réserve de puissance permettant une remise de gaz rapide et des excellentes accélérations. Les mécaniciens appréciaient la facilité de maintenance d’un avion bien conçu. Mais deux gros défauts ont été signalés : le premier était une nette tendance à embarquer si les gaz n’étaient pas poussés symétriquement, et le deuxième était une mauvaise efficacité des ailerons ce qui pouvait présenter un danger lors de virages serrés ou en vol de formation serrée.

Bibliographie : Fana n°176, article de jean CUNY

 

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Douglas « Boston III »

Le groupe « Lorraine » est rattaché, en 1943, à la RAF comme « squadron 342 ». Il est basé en Angleterre et participe à épandre de la fumée, avant le débarquement en juin 1944, pour masquer les navires. 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Handley Page  » Halifax »

Les groupes français de la RAF « Guyenne » (squadron 346) et « Tunisie » (squadron 347), basés à Elvington, utilisaient des Halifax V puis III et VI. Ils étaient affectés à des missions de nuit, principalement sur la Ruhr.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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NA B25J « Mitchell »

Le groupe  » Lorraine » a été équipé de « B25 » dans les tous derniers mois de la guerre, en remplacement des « Boston »

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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