Contexte historique

 

 

L’aviation de la marine impériale japonaise

 

KAWANISHI N1K1 « Shiden ou George »

Le Shiden Kai possédait un armement lourd ainsi qu’une maniabilité étonnamment bonne, grâce à un interrupteur au mercure qui prolongeait automatiquement les volets pendant les virages. Ces volets « de combat » généraient plus de portance, permettant ainsi des virages plus serrés. Contrairement au Mitsubishi A6M, le Shiden Kai pouvait rivaliser avec les meilleurs chasseurs alliés de la fin de la guerre, tels que le F6F Hellcat, le F4U Corsair et le P-51 Mustang.

Une maquette

Les N1K1-J ont été utilisés très efficacement au-dessus de Formose (Taïwan), aux Philippines et plus tard à Okinawa. Avant la version améliorée N1K2-J, 1007 avions furent produits, y compris des prototypes, ici en jaune.

Maquette réalisée par Jeannot1

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MITSUBISHI A5M « Claude »

Entré en service en 1936,  il était alors le premier chasseur embarqué monoplan au monde. Il fut employé pour la première fois durant la seconde guerre sino-japonaise avec succès et fut relégué aux unités de seconde ligne et d’entraînement durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut conçu par l’ingénieur Jirō Horikoshi, qui concevra plus tard le célèbre A6M Zero considéré comme étant le meilleur chasseur japonais de l’époque. C’est d’ailleurs ce dernier appareil qui remplaça le A5M dans les unités de première ligne embarquées à bord des porte-avions jusqu’à la fin de la guerre.

Une maquette

 

Maquette réalisée par olivier CHAPON

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MITSUBISHI A6M2-11 « Zéro »

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Les quinze premiers exemplaires de présérie furent envoyés en Chine en  pour évaluation en conditions réelles. Les moteurs de ces avions avaient tendance à surchauffer. Le problème dut être réglé. Alors que l’appareil avait été conçu pour être embarqué, ce premier modèle n’allait être que basé sur le continent, c’est pourquoi il fut fabriqué sans sa crosse d’arrêt. Le résultat ne se fit pas attendre, et les A6M2 obtinrent la supériorité aérienne, au point que les Chinois évitaient soigneusement de se battre contre les Zéros avec leurs Polikarpov I-15 et I-16. Les Occidentaux, qui avaient pourtant la possibilité de s’intéresser au Zéro, continuèrent à croire à l’indigence de l’aéronautique nippone.

Maquette réalisée par Vincent Moyet (mach-shop.com)

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MITSUBISHI A6M3 « Zéro »

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Doté d’une excellente manœuvrabilité, d’une puissance de feu importante et d’un très long rayon d’action, la supériorité du Zéro pèsera lourd sur la balance, lors du choix des Japonais de lancer l’attaque contre Pearl Harbor en Décémbre 1941.

Maquette réalisée par Michel MIOLLAN

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YOKOSUKA K5Y1 « Willow »

Le Yokosuka KY5 était basé sur l’avion d’entraînement intermédiaire de marine Yokosuka Type 91, mais des problèmes de stabilité conduisirent à sa révision par Kawanishi en 1933. Il entra en service en 1934 sous le nom d’avion d’entraînement intermédiaire de marine Type 93 K5Y1, équipé d’un train d’atterrissage fixe et resta en usage jusqu’à la fin de la guerre. Il y eut également des hydravions, les K5Y2 et K5Y3.

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A la toute fin de la guerre six de ses appareils furent utilisé lors d’opérations suicides avec une bombe de 250 kg fixé au fuselage. Le 30 juillet l’un d’eux réussi à détruire le destroyer USS Callaghan, le dernier navire américain coulé lors de la seconde guerre mondiale.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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YOKOSUKA E14Y « Glen »

Durant la Guerre du Pacifique, le E14Y effectua de nombreuses missions de reconnaissance en toute discrétion, particulièrement au-dessus de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Il fut utilisé à partir de sous-marins de Type A( I-7 à I-11) et de Type B (I-15 à I-35). La première mission du petit hydravion fut effectuée depuis le I-7 en  pour photographier les résultats de l’attaque de Pearl Harbor. C’est à ce moment-là qu’il reçut la dénomination alliée de « Glen ». Le « Glen » est aussi connu comme étant le seul appareil ennemi à avoir pu bombarder le territoire national des États-Unis durant le conflit.

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Maquette réalisée par Patrice ROMAN

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AICHI E13A « Jake »

L’Aichi E13A est un hydravion triplace de reconnaissance lointaine, baptisé Jake par les Alliés. Quantitativement, le E13A fut l’hydravion le plus utilisé par la Marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.

Un diorama

Diorama réalisé par Jean-christophe COCA

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NAKAJIMA B5N2 « Kate »

Le Nakajima B5N  est le bombardier-torpilleur standard de la Marine impériale japonaise. Bien que plus rapide et capable que ses concurrents alliés (l’américain TBD Devastator ou le britannique Fairey Swordfish), le B5N était déjà obsolète en 1941. Cependant, il servit tout au long de la guerre, notamment à cause du retard de développement de son remplaçant : le B6N. Dans les premiers mois de la campagne du Pacifique, piloté par des équipages japonais aguerris et très bien coordonnés, le B5N connut de grandes victoires durant les batailles de Pearl Harbor, de la mer de Corail, de Midway et des îles Santa Cruz.

Une maquette

Maquette réalisée par olivier CHAPON

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YOKOSUKA D4Y3 « Judy »

Le D4Y était l’un des bombardiers en piqué les plus rapides de son époque et cela durant toute la Seconde Guerre mondiale. Seuls des retards de développement ont gêné sa mise en service, au profit de son prédécesseur, le robuste mais lent Aichi D3A qui resta en activité jusqu’à la fin de la guerre. En dépit de son utilisation limitée, la vitesse et l’autonomie du D4Y était appréciée aussi pour les missions de reconnaissance ou kamikazes.

Une maquette

Maquette réalisée par Sylvain VERNIER

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AICHI B7A2 « Grace »

En raison de problèmes de mise au point du moteur, le B7A ne put entrer en service qu’au milieu de l’année 1944, bien trop tard pour avoir un impact significatif sur l’évolution du conflit dans le Pacifique. De plus un important séisme détruisit l’usine Aichi de Funakata en . Au moment où il entra en service, la Marine impériale ne disposait plus de porte-avions capables de recevoir ce type d’avion., Le B7A  fut donc utilisé depuis des bases à terre (752e Kokutai et Kokutai Yokosuka du Service aérien de la Marine impériale japonaise). Cette machine qui aurait été un redoutable adversaire pour l’US Navy fut donc largement consumée dans des attaques kamikazes.

Une maquette

Maquette réalisée par olivier CHAPON

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YOKOSUKA MXY-7 « Ohka »

55 pilotes d’Ohka furent tués mais aussi 365 membres d’équipage des Betty, sans compter les membres des escortes. Ils coulèrent un destroyer et endommagèrent deux destroyers et trois chasseurs de mines, tuant plus de 130 marins et en blessant plus de 160.

Les analyses américaines juste après-guerre concluent à un impact négligeable, avec aucun navire d’importance touché à la suite des très efficaces mesures défensives mises en place, notamment l’interception des avions porteurs.

Des maquettes

Maquettes réalisées par Jean-Pierre CULIS-FERY

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NAKAJIMA « Kikka »

Le premier vol a lieu le , avec pour pilote le lieutenant-commandant Susumu Takaoka. L’avion a de bonnes performances au cours d’un vol d’essai de vingt minutes, avec pour seul souci la longueur de la course au décollage. Pour le deuxième vol d’essai, quatre jours plus tard, des fusées d’assistance au décollage RATO sont installées sous l’avion. Le pilote est inquiet au sujet de l’angle sous lequel les tubes de roquettes sont fixés, mais le temps manque pour corriger cela et il est décidé de simplement réduire la poussée des roquettes de 800 kgp à seulement la moitié. Quatre secondes après le décollage, les roquettes sont activées, faisant immédiatement basculer l’avion en arrière sur sa queue et laissant le pilote sans contrôle. Après un temps de combustion de neuf secondes des roquettes, le nez de l’avion redescend et la roue avant entre en contact avec la piste, ce qui entraîne une décélération soudaine, mais les deux moteurs fonctionnent encore normalement. À ce stade, le pilote choisit d’interrompre le décollage, mais ses difficultés à arrêter l’avion et à effectuer un demi-tour risquent de faire rentrer l’appareil dans des bâtiments. Finalement, l’avion entre dans un fossé de drainage où se bloque son train d’atterrissage, et l’avion continue à avancer jusqu’à s’arrêter juste au bord de l’eau. Avant qu’il ne puisse être réparé, le Japon a capitulé et la guerre s’est terminée.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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L’aviation de l’armée impériale japonaise

 

NAKAJIMA Ki-43 « Oscar »

Le Ki-43 devint rapidement la terreur des P-40 et des P-39 du fait de sa maniabilité stupéfiante et du très bon niveau des pilotes de l’armée au début de la guerre. Plus léger et moins cher que l’A6M2 de la Marine, le Ki-43 se comportait bien au combat malgré son armement léger et sa structure fragile. Dans la défense du Japon, l’appareil se révélera inapte à intercepter les B-29 et sera dans le même temps massivement utilisé par les kamikazes de l’armée vers Okinawa.

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Maquette réalisée par olivier CHAPON

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NAKAJIMA Ki-44 « Tojo »

Dans son rôle d’intercepteur, le Ki-44 était un très bon appareil jusqu’à ce qu’il soit dépassé par son successeur, le Ki-84. Mais jusqu’à la capitulation, les Ki-44 essayèrent d’intercepter les B-29 avec des tactiques plus ou moins conventionnelles. En effet, bon nombre des pilotes ont cherché à abattre les bombardiers en les percutant si nécessaire. Des escadrilles de chasseurs suicide furent mises en place. Des armes originales furent également expérimentées tels les canons tirant des projectiles fusées de 40 mm ou les bombes aériennes, toutes aussi radicales qu’inefficaces contre les flots d’appareils américains.

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Maquette réalisée par olivier CHAPON

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NAKAJIMA Ki-84 « Franck »

Le Ki-84 « Hayate » est considéré comme le meilleur chasseur japonais. L’avion était doté de vitesses élevées, d’une excellente manœuvrabilité, et d’un armement (jusqu’à deux canons de 30 mm et deux canons de 20 mm) qui lui conférait une formidable puissance de feu. La performance du Ki-84 correspond à celle de tout chasseur allié monomoteur auquel il a fait face, tandis que son plafond opérationnel lui permettait d’intercepter des bombardiers B-29 Superfortress de haute altitude. La situation défavorable du Japon à la fin de la guerre a fortement nui aux performances globales de l’avion, les défauts de fabrication se multipliant, le carburant de qualité se révélant difficile à se procurer et les pilotes expérimentés se raréfiant. Au total, 3 514 avions ont été construits.Les Ki-84, malgré leurs performances, furent utilisés dans des missions kamikazes au large d’Okinawa comme beaucoup d’appareils moins modernes dans la phase désespérée du conflit.

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Maquette réalisée par olivier CHAPON

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NAKAJIMA Ki-115 « Tsurugi »

Le Ki-115 étant un avion destiné uniquement à servir aux attaques suicides (kamikazes), sa constitution et son équipement étaient donc limités au strict minimum, le rendant très difficile à manœuvrer. La guerre se termina avant qu’il ne soit envoyé au combat. Pris séparément, ces avions auraient été des armes plutôt inefficaces, mais utilisés en vagues de centaines ou de milliers d’appareils, ils auraient pu se montrer dévastateurs.

Une maquette

L’avion avait une vitesse de pointe de 550 km/h et pouvait transporter une bombe de 800 kg, bien suffisante pour fendre un navire de guerre en deux. Cependant, il ne disposait d’aucune autre arme, et alourdi par sa bombe, il était une cible facile pour les chasseurs ennemis.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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 KAWASAKI Ki-45 (Toryu)

Conçu initialement comme un chasseur bimoteur d’escorte à long rayon d’action, après une gestation longue et difficile, le Kawasaki Ki-45 s’avéra rapidement inadapté à cette mission et c’est dans son rôle de chasseur de nuit qu’il s’avèrera le plus utile. Ses performances correctes à haute altitude et sa capacité à emporter un armement puissant et efficace en firent un adversaire sérieux des bombardiers jusqu’à l’apparition des chasseurs d’escorte américains P-51 au-dessus du Japon. Employé comme appareil de lutte navale, d’attaque au sol, chasseur de nuit, puis comme appareil suicide contre les B-29, les utilisations de cet avion finalement très réussi furent variées.

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Maquette réalisée par Gerard MILO

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MITSUBISHI Ki-46 (Dinah)

Le Mitsubishi Ki-46 (code allié Dinah) fut le meilleur avion de reconnaissance utilisé par l’armée de terre impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Élancé, rapide, il ne cessa de s’améliorer au cours du conflit. Sa vitesse élevée décida l’armée à le transformer en chasseur de nuit, mais sans réel succès. En comptant toutes les versions, 1 742 Ki-46 furent fabriqués. Un seul exemplaire, un Ki-46-III, est préservé dans le monde. Il se trouve en Angleterre au musée de la RAF de Cosford.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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KAWASAKI Ki-60

Le Kawasaki Ki-60 était un avion de chasse expérimental japonais d’avant la Seconde Guerre mondiale qui utilisait un moteur refroidi par liquide DB 601 ( moteur allemand construit sous licence par Kawasaki ). C’était à l’époque un choix inhabituel car la majorité des avions japonais de l’époque utilisaient des moteurs radiaux refroidis par air . Les plans de production ont été annulés à la fin de 1941 après la construction de trois avions au profit du Ki-61.

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Maquette réalisée par Sylvain VERNIER

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KAWASAKI Ki-61

 

Le  Ki-61 Hien (Hirondelle), ou chasseur de type 3, pour l’armée impériale, fut un chasseur assez particulier, car il fut le seul construit dans ce pays à être doté d’un moteur en ligne refroidi par liquide. Les Alliés, croyant avoir affaire à un dérivé de chasseur Macchi MC.205 Veltro, le surnommèrent Tony. En réalité, il avait été inspiré par le Messerschmitt Bf 109 et le Heinkel He 100, allemands.

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Le Ki-61 constitua avec le Ki-43 Hayabusa l’épine dorsale de la chasse du Service aérien de l’armée impériale japonaise jusqu’à l’apparition de l’excellent Ki-84. Il fut l’appareil le plus engagé en nombre contre les raids diurnes des B-29 jusqu’à la fin de la guerre.

Maquette réalisée par Jeannot1

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