Contexte historique

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  • En 1957, André Morice, nouveau Ministre de la Défense Nationale, procède à des coupes sombres dans les programmes pour des raisons d’économie. La décision est alors prise de réduire de 50% la cadence mensuelle de livraison de certains appareils (hélicoptère « Djinn » et « Alouette », biréacteur « Vautour », chasseur « SMB2 », transport « Noratlas ») , d’en stopper d’autres ( Br765 « Sahara », MS733 « Alcyon », SO9050 « Trident ») et d’arrêter les prototypes Potez 75, Nord 2506, Leduc 0-22 et super Vautour SO4060.

 

 

 MS.1500 « Epervier »

L’Épervier avait été conçu pour les missions d’appui-feu dans les missions de lutte anti-guérilla. Il effectua son premier vol le . L’équipage était installé dans un cockpit spacieux, le pilote étant en place arrière. L’Épervier avait un domaine de vol étendu : de 40 à 250 noeuds (de 74 à 463 km/h) et supportait de forts facteurs de charge (de +10G à -4G), avec des capacités de voltige aérienne, mais aussi d’emport d’armement. Malgré ses bonnes performances, le North American T-28 « Fennec » , moins cher, lui fut préféré par l’Armée de l’air française pour les besoins de la guerre d’Algérie. 

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Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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PAYEN PA.49 

Le Payen PA-49 Katy est l’œuvre de Nicolas-Roland PAYEN, ingénieur d’avant-garde, père de l’aile delta.  C’est un monoplan sans empennage à aile surbaissée. Il est équipé d’un Turbomeca PALAS et d’un atterrisseur tricycle fixe.

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Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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SUD-EST SE2410 « Grognard »

En 1948, l’Armée de l’Air fit savoir qu’elle cherchait un nouvel avion d’attaque au sol destiné au remplacement de ses Republic P-47 Thunderbolt et des derniers Grumman F6F Hellcat encore utilisés pour ce type de missions. 

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Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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NORD1500 « Griffon »

Le Griffon faisait appel à la propulsion mixte par turboréacteur et statoréacteur à la manière des avions Leduc. Le turboréacteur permettait à l’avion de décoller seul et le statoréacteur fournissait la poussée nécessaire aux grandes vitesses que n’aurait pas permis la faiblesse des turboréacteurs français de l’époque.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SO6000 « Triton »

Le SO.6000 Triton fut le premier avion à réaction français, construit par la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest (SNCASO). Son étude commença en 1943 en secret à l’insu de l’occupant. Conçu par Lucien Servanty comme un avion expérimental, cinq prototypes furent commandés par l’État français.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SO8000 « Narval »

Le SNCASO SO 8000 « Narval » est un avion expérimental conçu par le constructeur français SNCASO en 1949 à la demande de l’Aéronavale qui souhaitait un chasseur lourd capable d’évoluer à partir d’un porte-avions, notamment pour effectuer des missions d’attaque au sol.

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Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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SO9000 « Trident »

À la demande de l’armée de l’air qui s’intéressait à un intercepteur supersonique, la SNCASO étudia en 1951 le concept d’un avion dont le propulseur principal était un moteur fusée, associé à un (ou des) réacteurs auxiliaires, servant surtout pour le décollage afin d’économiser le carburant du moteur fusée.

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Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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SNECMA C400 « Atar Volant »

Conçu par l’ingénieur autrichien Helmut Von Zborowski, l’ATAR volant était un engin d’étude sur le décollage vertical permit par les excellentes capacités du réacteur ATAR 101D. Même si ses capacités de vol étaient limitées, il ouvrira la voie au C-450 Coléoptère à aile annulaire.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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SNECMA C450 « Coléoptère »

Faisant suite aux expérimentations de l’Atar volant, ce prototype fut lancé à l’époque où la mode de l’aviation militaire était de spécifier des appareils capables de se dispenser de pistes de décollage ou d’atterrissage. Après un premier envol vertical sous élingues en avril 1959, la première ascension libre eut lieu le  à Melun-Villaroche. D’autres ascensions jusqu’à environ 1 000 mètres furent réalisées. Et malgré les interrogations sur les capacités de l’engin à une transition, celle-ci devait être courageusement tentée au 9e envol par le pilote d’essai Auguste Morel, le . Celui-ci faillit y perdre la vie car le prototype, déséquilibré en cours de montée et s’inclinant à près de 50°, chutant ensuite à une vitesse trop importante à plusieurs dizaines de mètres du sol, ne disposait d’aucun moyen de récupération. Le pilote s’éjecta à moins de 500 pieds d’altitude ; il fut grièvement blessé et les essais de l’appareil s’arrêtèrent là.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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