Contexte historique

 

 

BELL 47

Le model 47 de Bell effectua son premier vol le , il fut le premier hélicoptère produit en grande série pour les forces armées et les utilisateurs civils, et aussi le premier à recevoir un certificat de navigabilité civil aux États-Unis. L’appareil fut produit à près de 6 000 exemplaires à travers le monde. Il est toujours utilisé par plusieurs pays mais le nombre d’appareils en service ne cesse de diminuer. 

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L’ALAT a utilisé plusieurs dizaines de ces hélicoptères, en particulier lors du conflit algérien où certains furent équipés de missiles SS-11.

Maquette réalisée par Frédéric LELONG-FRAISSE

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HILLER UH-12 « Raven »

C’est lors de la Guerre d’Indochine que la France expérimenta pour la première fois l’emploi d’hélicoptères militaires, et le UH-12 Raven était de ceux-là. Comme en Corée avec les Américains ces appareils réalisèrent des missions d’évacuation sanitaire et de réglage des tirs d’artillerie, mais également des missions d’observation et de reconnaissance. Lorsque éclata la Guerre d’Algérie la plupart des Hiller UH-12 encore en état de vol en France furent envoyés sur place. Jusqu’à l’arrivée des premières Alouette II les Raven furent avec les Bell 47 les principaux hélicoptères légers français dans la région. Ils volaient en compagnie de machines de transport comme le Sikorsky S-55 ou encore le Vertol H-21. Par la suite les Raven furent des premiers essais d’armement d’hélicoptères en France, testant et tirant des armes aussi différentes que le missile SS.11, des roquettes en panier ou encore en utilisant des mitrailleuses. Il semble bien que le Raven soit demeuré en Algérie jusqu’à la fin du conflit.

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L’histoire de cet hélicoptère dans l’armée française est liée à une situation complexe induite par une vision divergente de la part des armées de Terre et de l’Air, à laquelle est venue se greffer le service de santé, le tout en fond de conflit indochinois. En mars 1950, le service de santé, adepte de l’évacuation sanitaire par voie aérienne au plus près des combats, a réussi à faire acheter les 2 premiers exemplaires qui ont été expédiés en Indochine.

Maquette réalisée par Frédéric LELONG-FRAISSE

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SO.1221 « Djinn »

Il présente la caractéristique de fonctionner sur le principe du rotor entraîné par éjection de gaz, comprimés par la turbine génératrice de gaz Palouste, injectés au niveau du moyeu rotor et canalisés jusqu’à l’extrémité des pales. L’absence de réaction au niveau du couplage moteur-rotor permet de faire l’économie d’un rotor anticouple. La totalité de la puissance est donc utilisée en portance.

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Capable d’observation discrète au profit de l’artillerie, apte à l’évacuation de 2 blessés couchés sur civières externes, il a intéressé l’armée de Terre. Il est vrai que, déjà en novembre 1946, l’état-major avait demandé l’étude d’un hélicoptère d’observation opérant depuis un engin blindé.

Maquette réalisée par Frédéric LELONG-FRAISSE

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SE3130 « Alouette II »

L’Alouette II est un hélicoptère léger polyvalent produit sous diverses versions par le constructeur aéronautique français SNCASE, devenu en 1970 l’Aérospatiale, et dont le département hélicoptère a par la suite été intégré dans le groupe Eurocopter. C’est aussi le premier hélicoptère au monde certifié avec une turbine à gaz. 1035 Alouette II ont été produits et ont été utilisés dans 46 pays.

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229 exemplaires furent livrés à  l’ALAT, qui effectua, entre autres, des essais de tir de missiles anti-char AS.10 et AS.11

Maquette réalisée par Frédéric LELONG-FRAISSE

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SE3160 « Alouette III »

L’Alouette III est un hélicoptère léger polyvalent français dérivé de l’Alouette II. Conçu et fabriqué par Sud-Aviation, sa production a continué avec Aérospatiale. En 2011, elle est entrée dans la famille très restreinte des aéronefs ayant plus de cinquante ans de service.

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l’ALAT a perçu 84 Alouette III , en majorité équipées de missiles AS.11 ou AS.12,  remplacées dès les années 1980 par des Gazelle.

Maquette réalisée par Frédéric LELONG-FRAISSE

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SA330 « Puma »

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27 SA.330F ont été livrés à l’armée de l’air royale du Maroc à partir de 1974, suivis de sept SA.330G en 1977/78. Ils équipent deux escadrilles basés à Rabat-Salé.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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 AS332M « Super Puma »

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Maquette réalisée par Henri Gaudart

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EUROCOPTER EC665 « Tigre »

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Le prototype, au début des années 1990

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SOCATA-DAHER « TBM700 »

L’Armée française dispose de quelques exemplaires : 15 exemplaires pour l’Armée de l’Air, huit pour l’ALAT et 15 pour la DGA.

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les TBM appartenant à l’ALAT sont reconnaissables grâce à une bande bleue qui est présente sur toute la longueur du fuselage. Comme pour les REIMS-CESSNA F406, les avions de l’escadrille de l’armée de Terre étant amenés à transporter des autorités vers des lieux divers, il est venu l’idée de baptiser chaque avion du nom d’une ville de destination. Pour ce faire, la dernière lettre du code de l’avion a servi comme initiale pour le nom d’une ville: N° 100 / TBM 700 A / F-M ABP « Prague »,

Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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