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BELL 47G

Après l’arrivée en France au début des années 50 de quelques biplaces Bell 47D, un petit nombre de Bell 47D-1 triplaces avec un GMP Franklin 6VA de 180 ch furent acquis par les armées. Ils ont été suivis par plus de 200 Bell 47G (moteur Franklin de 200 ch) et Bell 47G-2 (moteur Lycoming de 260 ch) pour la plupart affectés dans l’ALAT, quelques uns allant dans l’Armée de l’Air, la Royale, la Protection civile ou la gendarmerie. les Bell 47 militaires français ont volé jusqu’au début des années 70 pour des missions d’école, d’observation, d’évacuations sanitaires ou de liaisons.

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Dans la Marine, c’est en octobre 1951, qu’est créée à Saint-Mandrier la 58 S, destinée à former les pilotes de la Marine avec des Bell 47 (de 1951 à 1960).

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SIKORSKY H19 ou S55

Premier hélicoptère cargo opérationnel, le S 55 H19 A fabriqué aux Etats Unis par la firme Sikorsky, fit son premier vol opérationnel le 12 novembre 1949. En 1952, il obtenait son certificat civil de navigabilité. Le poids et l’encombrement des moteurs situés alors sous l’aplomb de la voilure interdisait l’installation d’une soute sur les hélicoptères monorotors. L’ingénieur Igor Sikorsky eut l’idée de loger le moteur à l’avant de l’appareil et les réservoirs sous le plancher, rejetant l’habitacle au dessus du moteur. Cette disposition libérait ainsi l’emplacement d’une soute bien centrée.
Le S 55 se présente comme un appareil robuste à rotor tripale articulé en battement et en trainée, muni d’un anticouple bipale et d’un train quadricycle. Sa soute permet l’emport de 6 à 8 passagers ou le montage de 6 civières permettant le traitement des blessés pendant le transport.

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Les S-55 français ont été utilisés au combat durant la fin de la guerre d’Indochine (1954) et au début de la guerre d’Algérie (1956). Ils furent rapidement remplacés par le Sikorsky S-58, plus puissant et d’une fiabilité mécanique supérieure.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SIKORSKI H34 ou S58

Le Sikorsky H-34, également connu sous le nom de Choctaw, est un hélicoptère militaire à moteur à pistons, conçu à l’origine pour la guerre anti-sous-marine et introduit en 1954. Environ 2 340 unités ont été construites, dont 166 en France, où il a été utilisé par l’aviation navale et l’armée de l’air, notamment sous la désignation « Pirate ».

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Cet appareil est acquis par le CELAG (aérodrome de Grenoble – Le Versoud) au début 1978 et restauré en état de marche. En 1994, il a été repeint aux couleurs des HSS-1 de la Marine Nationale. Antérieurement, il avait été exposé dans la cour de l’école des Pupilles de l’Air de Grenoble à partir de 1975 ( j’y étais et je suis même monté dedans ! ) où il y fut fortement dégradé. 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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VERTOL H21 « Banane volante »

Le Vertol H-21 est un hélicoptère lourd de transport développé par Piasecki Helicopters, avec un premier vol en 1952. Il peut transporter jusqu’à 22 soldats ou 12 brancards, avec une vitesse maximale de 210 km/h et une autonomie de 450 km.

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Le Vertol H 21, surnommé « banane volante », a été utilisé temporairement par l’Aéronavale française, en plus de son utilisation principale par l’ALAT. Cet hélicoptère birotor en tandem était principalement employé pour le transport, l’héliportage et l’évacuation sanitaire. En tout, 108 exemplaires ont été livrés à l’ALAT, dont 10 ont été utilisés par l’Aéronavale.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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PIASECKI HUP-2 « Pedro »

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Engagé en Indochine, la Marine nationale a besoin d’un appareil embarqué adapté au sauvetage en mer. Ce sera le HUP-2 birotor, dont le pilote automatique lui permet de se maintenir en vol stationnaire au-dessus des naufragés. L’exemplaire présenté est aux couleurs du N°130086 – 23 S.6 de la Marine nationale.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SIKORSKY S51

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2 en service de 1951 à 1955

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SE3130 « Alouette II »

Développée à partir de l’hélicoptère triplace SE.3120 de 1951, l’Alouette II (désignée ensuite SE.3130) fut complètement redessinée afin de recevoir un moteur plus puissant l’Artouste I à la place du Salmson 9NH. La machine vola pour la première fois le 12 mars 1953, elle reçut sa certification des autorités Françaises juste un an plus tard et fut mise immédiatement en production. La remotorisation en 1961, fut la version définitive avec son Astazou IIA, elle rencontra un succès considérable puisque 1 303 exemplaires furent construits. Plus de 50 pays utilisent ou ont utilisé l’Alouette, le plus gros utilisateur est l’Allemagne avec 226 SA.315B et 54 SA.318C. Beaucoup sont encore en service dans le monde entier.

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Le modèle Marine de l’Alouette II fut utilisé en 26 exemplaires de 1955 à 1997 dans la Marine nationale. Les premiers appareils entrèrent en service à l’escadrille 23S dès 1956. Les escadrilles 10S (1955/56), 20S (1956/1991), 22S et 58S (1956/60), la flottille 35F et la section marine à l’ESALAT de Dax en furent ensuite équipées. Basée à Saint-Raphaël, la 10S utilisa des appareils équipés de flotteurs pour observer le lancement de torpilles, et en septembre 1957 arrivèrent les premières Alouette II à roues, mieux adaptées aux appontages. Remplacées progressivement par les Alouette III dans les années 1970 et par des AS-365F Dauphin dans les années 1990, elles continuèrent à assurer la formation des pilotes et les missions de soutien au profit du Centre d’essais de Méditerranée. Le dernier vol d’une Alouette II de l’Aéronautique navale a eu lieu le 31 décembre 1997, à la 23S.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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AS 316B « Alouette III »

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Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SA 360A « Dauphin »

Le SA 360 Dauphin fut un échec commercial complet, car le marché tant civil que militaire n’avait pas besoin d’un appareil monoturbine si gros. Par ailleurs, il fut vite surclassé par sa version biturbine, le SA 365 Dauphin 2. Un SA 360 s’est écrasé lors du tournage du film Delta Force 2, en 1989, tuant son équipage. Des 36 exemplaires construits, 9 étaient tout de même en service en 2000. En 2002, 6 étaient encore immatriculés en France, dont 4 chez Héli-Inter et le plus ancien, chez Aérospatiale.

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Le premier appareil de série intéressa tout de même la Marine nationale, et fut donc navalisé. Mis au standard SA 360A, il fut testé par la 35F, sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, entre novembre 1978 et 1979. Il fut finalement exposé à Genève en 1984 et ferraillé en 2000.

Le seul appareil à la BAN Saint Raphael en 1960

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SA 365F « Dauphin »

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Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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WESTLAND « Lynx »

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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EC 445 « Caracal »

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Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SA 321 « Super Frelon »

Le Super Frelon est un hélicoptère de transport lourd à trois moteurs, développé par Sud Aviation en France, et a été produit entre 1962 et 1981. Il a été utilisé principalement par la Marine nationale française et l’Armée populaire de libération de Chine, notamment pour des missions de lutte anti-sous-marine et de recherche et sauvetage. Le Super Frelon détient un record de vitesse, atteignant 350,4 km/h, et a été le premier hélicoptère capable d’opérer depuis des navires de surface. 

L’aéronavale  passa commande en 1963 de 17 Super Frelon SA321G, en deux sous-versions :

  • SA 321Ga : Hélicoptère de manœuvre et d’assaut polyvalent pouvant embarquer 32 hommes, ou 15 blessés et 2 infirmiers, ou 4 500 kg sous élingue, ou 22 m3 en soute.
  • SA 321Gb : hélicoptère de lutte ASM (grenades Mk 54, torpilles Mk 44 et L4 puis Mk 46 et L6, missiles AM 39 Exocet), reconnaissable à un radôme à l’avant du fuselage.

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La flottille 32F l’a utilisé pendant 44 ans de 1966 à 2010.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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NH90 « Caïman marine »

Le NH90 est un hélicoptère militaire biturbine polyvalent, développé en deux versions : TTH (Tactical Transport Helicopter) et NFH (NATO Frigate Helicopter). Il est conçu pour des missions variées telles que le transport de troupes, la recherche et sauvetage, ainsi que la lutte anti-sous-marine, avec plus de 500 unités livrées à 18 clients. Doté de technologies avancées comme un cockpit entièrement vitré et des systèmes de contrôle de vol fly-by-wire, le NH90 assure sécurité et efficacité dans des conditions exigeantes.

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Pour la Marine française, la première livraison a eu lieu le . L’armée française lui donne le nom de « Caïman », pour la version destinée à l’Armée de terre française, et « Caïman Marine » pour la version marine

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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