Contexte historique

 

 

HEINKEL 111 H3

Une Maquette

Force aérienne hongroise en 1942

Maquette réalisée par Gérard MILO

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HEINKEL 111 Z

Cette appareil étonnant, né de l’assemblage de deux Heinkel He-111, fût construit pour remorquer le gigantesque planeur Messerschmitt Me-321.

Une Maquette

À partir de 1942 une petite quantité de ces appareils, destinés au remorquage du planeur géant Messerschmitt Me 321 fut construite, à défaut d’autres appareils puissants. Précédemment, ce type de planeurs était remorqué par 3 Messerschmitt Bf 110 distincts (dispositif Troïka Schlepp), ce qui nécessitait un pilotage synchronisé fort dangereux des trois remorqueurs.

Maquette réalisée par Emmanuel MUNIER

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MESSRSCHMITT Me-321

À la fin de l’année 1940, durant la préparation du plan d’invasion allemand du Royaume-Uni – opération Seelöwe (otarie ou lion de mer en français) – le haut commandement allemand (Oberkommando des Heeres ou OKH) exprima le besoin d’un avion de transport lourd pouvant acheminer 130 fantassins équipés, chose impossible sur un chaland de débarquement.

Le choix d’un planeur de transport lourd était basé sur le souci d’établir et de sécuriser une tête de pont en territoire ennemi dans un laps de temps le plus court possible. La capture du fort d’Ében-Émael par une opération aéroportée allemande, le , fut la preuve pour l’état-major de la Wehrmacht du rôle crucial des planeurs dans ce genre de stratégie. Ironiquement, les Alliés allaient leur donner raison lors du débarquement de Normandie en 1944.

Une Maquette

Le Me 321 était si lourd qu’il devait être remorqué par trois Messerschmitt Bf 110, une pratique très dangereuse pour les chasseurs, qui devaient voler en formation parfaite, et qui monopolisait des avions de chasse plus utiles sur d’autres fronts. Ainsi, une version spéciale du bombardier moyen Heinkel He 111 fut développée : le Heinkel He 111 Zwilling. Ce modèle combinait deux cellules de He 111 jumelées, reliées par une aile centrale sur laquelle un cinquième moteur avait été ajouté.

Maquette réalisée par Emmanuel MUNIER

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FOCKE WULF « FW 190A4 »

Le Fw 190A-4 sera la première sous-version du Fw 190 envoyée sur le front de l’est en  juin 1942.

Le A4 apporte un système de surpuissance MW 50, suralimentant le BMW 801 D-2 pendant de courtes périodes par injection d’eau-méthanol.

Un diorama

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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MESSERSCHMITT « BF 109 F2 »

Par rapport au Bf 109E cette nouvelle version du Me 109 est soigneusement reprofilée pour diminuer la trainée et accroître la vitesse de pointe.La version F reçoit un nez rond, plus aérodynamique, pour remplacer celui plus anguleux du « Emil ». La roulette arrière est entièrement retractable et les mâts de suspensions des ailes arrières disparaissent.

La version F1 est dotée d’un canon tirant à travers le moyeu de l’hélice et de deux mitrailleuses MG 17 de voilure. Sur cette version F2, le canon MG FF est remplacé par un MG 151.

 

Un diorama

Bf 109F-2 du I/JG 51 pendant l’hiver 1941-1942, sur le front de l’Est

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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MESSERSCHMITT « Bf 109 G2 »

À partir de 1942, les nouveaux appareils alliés commencent à menacer cette supériorité absolue, l’apparition des Spitfire Mk.IX à l’Ouest et des La-5FN à l’Est. Ce qui obligea à une nouvelle augmentation de la puissance sans grandes modifications sur la cellule du Messerschmitt, pour tenter de conserver l’avantage. Il dérive en droite ligne du Bf 109 F, par le montage des moteurs de la série DB 605. Ces derniers, en fait des DB 601 améliorés par un réalésage et l’augmentation du taux de compression, sont plus puissants avec 1 475 ch au décollage, mais ont aussi un couple plus important et la cellule de l’avion a dû être renforcée. 

Un diorama

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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IAR80

le 10 novembre 1940, la Roumanie, riche de son pétrole convoité par les belligérants, menacée d’annexions par la Bulgarie, la Hongrie et l’URSS, se range du côté des forces de l’Axe sous la férule du dictateur Ion Antonescu. Dès juin 1941, les IAR-80 entrent dans la danse et, lors de missions d’escorte, se frottent aux Polikarpov I-16. Le modèle IAR-80A permit de lui donner l’armement complet de 6 mitrailleuses grâce aux livraisons de mitrailleuses par les Allemands. Il reçut également un moteur plus puissant et plus lourd que celui du IAR-80 d’origine et il fallut renforcer son fuselage pour compenser ces augmentations de poids à l’avant.

Un diorama

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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ARADO Ar196A

À la suite de plusieurs torpillages de navires bulgares en Méditerranée, Boris III finit néanmoins par déclarer la guerre à la Grande-Bretagne et aux États-Unis d’Amérique le 13 décembre 1941, tout en continuant à préserver sa neutralité envers l’URSS. La Bulgarie commence à subir les premières attaques alliées au cours de la fin 1942, sous forme de raids aériens. Les Alliés traversent la Bulgarie au retour des bombardements sur les champs pétrolifères roumains de Ploiești, tout en y lâchant quelques bombes non-larguées en Roumanie. Ne pouvant faire face aux bombardiers occidentaux avec leurs quelques appareils, les Bulgares reçoivent de l’Allemagne la livraison de chasseurs français Dewoitine D.520 capturés puis, enfin, d’appareils dernier cri d’origine allemande. 12 appareils sont livrés au cours de l’été 1943 pour assurer la surveillance maritime dans le secteur de Varna, sous contrôle du SAGr 125 allemand. 8 appareils étaient toujours en service le .

Un diorama

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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AVIA B135

Rapidement, l’aviation royale bulgare fit savoir qu’elle recherchait un chasseur similaire à celui de Novotny et passa commande pour douze B.135 de série construits par Avia. Le premier d’entre eux quitta les chaînes d’assemblage au début de l’année 1942 et réalisa sa première mission opérationnelle en juin de cette même année. Les onze autres avions le suivirent rapidement, même si certains furent utilisés par la propagande allemande dans des livrées parfois plus que fantaisistes.

Un diorama

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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LETOV S-328

Les Š-328 slovaques furent utilisés par la nouvelle aviation slovaque, pro-nazie, dans des opérations menées contre la Pologne en . Ils furent aussi utilisés au cours de la nuit du 21 au , pendant le déclenchement de l’opération Barbarossa, dans des raids aériens nocturnes contre des positions soviétiques en Ukraine, larguant des bombes incendiaires de 200 kg sur la ville de Vinnitsa. Ils effectuèrent ensuite des vols de reconnaissance et patrouille, et certains d’entre-eux attaquèrent également des camions et voitures soviétiques. Ils furent également utilisés dans des opérations anti-Partisans dans l’ouest de l’Ukraine pendant l’été 1942.

Une maquette

Au-moins onze avions slovaques furent saisis par les insurgents slovaques et utilisés contre les Allemands pendant le soulèvement national slovaque, qui eut lieu en septembre et 9. Les insurgents ne purent jamais aligner plus de trois avions opérationnels en même temps, mais ils furent quand-même un atout important pendant cette phase du conflit. Le , le Š-328 remporta l’une des dernières victoires aériennes d’un avion biplan, lorsqu’un Š-328 en patrouille fut attaqué par un Focke-Wulf Fw 189 de reconnaissance ennemi. Le Fw 189 fut endommagé par les tirs des mitrailleuses de l’avion tchécoslovaque et fut forcé de se poser en urgence dans une zone contrôlée par les insurgents.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Reggiane Re-2000 « Heja II »

Le Reggiane Re.2000 est un chasseur italien contemporain du Macchi M.C.200 et du Fiat G.50 Freccia. Bien que plus valable et plus moderne, il ne connut aucun succès en Italie mais ses qualités furent reconnues à l’étranger. Version construite sous licence du Reggiane Re-2000 italien, le Héja II avait comme principale différence l’utilisation du moteur Gnome-Rhone K-14 à la place du Piaggio P-XI d’origine.

Une maquette

La Hongrie acheta 70 exemplaires et en construisit 192 sous licence. La Hongrie le désignera Heja et combattit les Russes au cours de l’été 1941. Ils rencontrèrent beaucoup de problèmes : les moteurs étaient presque impossibles à entretenir dans les conditions de combat, les réservoirs de carburant dans les ailes fuyaient, les mitrailleuses tiraient trop lentement, et les derniers appareils encore opérationnels furent détruits durant l’offensive soviétique au début de 1943.

 

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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