Contexte historique

 

LES FEMMES PILOTES SOVIETIQUES

Des bustes

Figurine modifiée pour la faire correspondre à un personnage historique Yevdokia NIKULINA . Cela concerne : le visage avec des joues plus rondes, le nez plus court et plus droit, la bouche plus large et plus mince, la ligne des sourcils plus droite , les yeux bridés. Les décorations sont aussi modifiées pour les faire correspondre au personnage réel : Etoile de Héros de l’Union Soviétique, Ordre Alexandre Newsky, Ordre de la Guerree Patriotique, Ordre de Lénine, Ordre de la Baniére Rouge, Ordre de Staline , Médaille pour la défense du Caucase.

buste réalisé par Jean-François MULLER

 

Bustes réalisés par Jean-Marc ALONSO

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POLIKARPOV I-15 bis

Afin d’améliorer la visibilité latérale et le comportement du I- 15 en lacet, Polikarpov revint à une aile supérieure classique. L’armement et la structure de l’appareil furent renforcés tandis que le capot moteur gagna en aérodynamie .
Toutefois ces améliorations se révélèrent un échec et le Polikarpov I-153, bien plus réussi, succéda rapidement au I-15bis.
Néanmoins l’apparition du Me 109 rendit ces biplans définitivement obsolètes.
Certains appareils, comme celui-ci, restèrent en service pendant les premières années de la guerre, surtout utilisés comme chasseurs-bombardiers.

Une maquette

75e IAP (régiment aérien) de la Flotte de la Baltique, été 1942

Maquette ICM au 1/72 réalisé par Marc GERSON

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POLIKARPOV I-16 « Ichak »

L’I-16 formait l’ossature des VVS (forces aériennes soviétiques) au déclenchement de l’opération Barbarossa. Petit, trapu, il était un des chasseurs les plus modernes et performants au moment de son apparition officielle, lors du défilé du 1er mai 1935.
Monoplan cantilever à train rentrant, construit majoritairement en bois, il était rapide, maniable mais avec une puissance de feu juste correcte, et encore, à partir de fin 1937 seulement, avec 4 mitrailleuses ShKas de 7,62 mm sur le type 10 ; il était par contre difficile à piloter. Néanmoins il surclassa tous ses adversaires jusqu’à l’apparition du Me 109.

Une maquette

43eIAD Minsk été 1941

Maquette ICM au 1/72 réalisé par Marc GERSON

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MIG 3

Le MiG-3, déjà difficile à piloter en temps de paix (il était par exemple souvent nécessaire de garder le cockpit ouvert à cause de la fumée), l’était encore davantage au combat. Il avait été conçu pour le combat à haute altitude, mais la plupart des combats sur le front de l’Est se faisaient à moyennes ou basses altitudes. En conséquence, comme d’autres chasseurs soviétiques, il se montrait inférieur au Bf 109.

Une maquette

Maquette réalisée par Vincent Moyet (mach-shop.com)

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YAK 1

Conçu avec une aile en bois et un fuselage de construction tubulaire, le Yak est construit en matériaux non stratégiques. Il est, de plus, solide et facile à entretenir. Ses caractéristiques de vol sont excellentes même si on peut lui reprocher un armement bien léger face à ces adversaires allemands.

Une maquette

Maquette réalisée par Pierre JUSTE

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Lavotchkine La 7 « Le sauveur en bois »

 

En 1941, Lavotchkine commença à développer un modèle de remplacement pour le LaGG-3 qui était inférieur face aux chasseurs allemands. Il est construit entièrement en bois et composites. Le moteur était logé dans une ossature en acier soudée.  Le nouveau modèle fut équipé avec un moteur en étoile Chvetsov M-82 à la place du moteur en ligne de son prédécesseur, et atteignit rapidement 600 km/h soit 40 km/h de plus.Le La-5 se distingua en particulier lors des durs combats au sud de l’URSS et il reçut le surnom de sauveur en bois de Stalingrad.

le La-7 est apparu au début de 1944. Sa structure allégée comprenait des longerons d’aile métalliques, un troisième canon de 20 mm et des améliorations aérodynamiques portant la vitesse maximale de l’avion à 680 km/h. Plus rapide d’une trentaine de kilomètres par heure que son prédécesseur le La-5FN, il rejoignit le Yak-3 au panthéon des meilleurs chasseurs soviétiques et mondiaux. Le La-7 a été considéré par ses pilotes comme étant au moins équivalent à n’importe lequel des chasseurs allemands à moteur à pistons. Il a même abattu un chasseur à réaction Messerschmitt Me 262. 

Une maquette

Maquette au 1/72 , réalisée par Patrice ROMAN

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Bereznyak-Issaïev BI-1

 

le 27 avril 1942, le premier envol depuis le sol put être mené et le 15 mai, le pilote d’essai Grigori Bakhtchivandji accomplit le premier vol autonome, moteur à fond, en trois minutes et neuf secondes. Son vol se termina en catastrophe, car une pale de turbine se brisa en phase de descente et la cabine se remplit de fumées toxiques : Bakhtchivandji parvint tant bien que mal à faire atterrir le BI-1 à l’aveugle et pratiquement en apnée. Malgré la rupture du châssis, il avait sauvé le prototype, qui put être réparé pour de nouveaux essais. Les essais suivants eurent pour but de pousser au maximum la vitesse du BI-1 ; 50 appareils étaient déjà en cours d’assemblage. Le septième vol, le 27 mars 1943, tourna à la catastrophe : Bakhtchivandji perdit le contrôle de l’appareil et s’écrasa au sol. 

Une maquette

Maquette au 1/72 , réalisée par Philippe MARTIN

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ILIOUCHINE IL-2 « Stormovik »

Ce fut sans doute l’avion militaire le plus construit de tous les temps : 36 163 exemplaires de 1939 à 1950 dont une partie dans l’usine Progress de Samara. Son rôle déterminant dans la défense de l’Union soviétique faisait dire à Staline que « l’Il-2 était aussi important pour l’Armée rouge que l’air qu’elle respire et le pain qu’elle mange ! ».

Pourtant, s’il est indéniable que l’Il 2 fut un des outils majeurs de la victoire finale des forces soviétiques, il n’en fut pas néanmoins un appareil médiocre, certes assez efficace dans son rôle d’attaque au sol mais à bord duquel un nombre hallucinant de pilotes et surtout de mitrailleurs perdirent la vie. Conçu comme un tank volant, toutes ses parties vitales (moteur, radiateurs, habitacle) étaient protégées par un blindage d’acier spécial, enrichi en nickel et molybdène, de 4 à 7 mm d’épaisseur, le mettant à l’abri des mitrailleuses et canons de petit calibre.  

Une maquette

Maquette ZVEZDA au 1/72 , réalisée par Marc GERSON

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Bell P39 « airacobra »

Il fut utilisé par les Soviétiques (qui reçurent la majorité de la production) qui appréciaient beaucoup sa puissance de feu en couverture à basse et moyenne altitude (5 000 m) où il savait se montrer particulièrement percutant en attaque au sol ou contre des bombardiers.

Les Britanniques en avaient commandé pour la RAF qui, en ayant équipé une escadrille, l’envoya contre la Luftwaffe. Les résultats ne furent pas spécialement mauvais mais la maintenance des appareils et les rapports des pilotes britanniques au sujet de son comportement en vol firent que l’escadrille en question fut immédiatement retirée du combat et rééquipée en Spitfires V. Les Américains firent une expérience analogue avec les mêmes résultats. Ils ne virent dès lors aucun inconvénient à livrer le gros de la production (car l’important plan industriel de fabrication établi pour le P-39 tournait alors à plein régime) à des alliés moins regardants comme l’URSS, la France puis l’Italie libérée.

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P39N du Major VF SIROTIN ,  17th IAP  1944

Maquette Academy au 1/72 , réalisée par Philippe FOULON

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CURTISS  « P40 »

Il y a eu plus de 2100 P-40 tous types confondus envoyés par les Britanniques et les Américains au titre de la Loi « prêt-bail » (Lend Lease) et bien que les Soviétique lui ai préféré le P-39, ils ont su tirer le maximum des performances limitées de l’appareil!

Une maquette

Maquette au 1/72 , réalisée par SylvainVERNIER

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