Chasse

 

ARSENAL VG33

Les performances du prototype étaient supérieures à celle de tous les chasseurs alors en service y compris le Dewoitine D520. Le VG33 volait en effet 30 Km/h plus vite que le D520 avec une version du moteur Hispano Suiza 12Y plus ancienne et moins puissante d’une centaine de chevaux. Cela s’explique en partie par une aérodynamique plus soignée et des profils d’ailes plus minces.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BLOCH 151, 152 et 155

Le MB.152 fut un des chasseurs français les plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par le Messerschmittt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l’armée de l’Air d’armistice.

 

Des maquettes

Bloch 151 du GC I/8 (2ème escadrille), au printemps 1940

 

Bloch 152 de 1ère série du GC II/1 (4ème escadrille), au printemps 1940

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

 

 

Bloch 152 de 2ème série du GC II/1 (3ème escadrille) en Mai 1940

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

 

 

Bloch 155 du GC II/8, 10 exemplaires sont livrés en Juin 1940

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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BLOCH MB700

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CAUDRON 714

Une maquette

Il n’y aura qu’une quarantaine d’appareils livrés aux forces françaises et ils furent affectés aux escadrons polonais de formation de pilotes de chasse à Lyon-Bron. Ils effectuèrent de véritables missions opérationnelles au sein de l’escadrille entièrement polonaise connu sous le nom de Groupe Varsovie GC I/145. Cette escadrille entrera en action contre les Allemands entre le 2 et 13 juin 1940 et ils auront 12 victoires confirmées avec cet avion.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CURTISS H75 « Hawk »

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De  à , les groupes de chasse III/2, I/4, II/4, I/5 et II/5, équipés de Hawk, revendiquèrent 234 victoires sûres et 87 probables pour la perte d’environ 200 appareils toutes causes confondues (perdus en combat aérien, sur accident, capturés…)

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DEWOITINE 520

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Appareil de l’Adjudant-chef Ponteins du GC II/7 . Ce groupe fut équipé tardivement et commenca ses opérations le 1er juin 1940. 12 victoires sures et 4 probables sur ce type d’appareil.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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KOOLHOVEN FK58

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Le F.K. 58 était prévu en dotation comme chasseur colonial, dix-sept étaient opérationnels en juin 1940. Affectés à la Défense aérienne du territoire (DAT) et aux mains de pilotes polonais, ils patrouillèrent vers Marseille puis Clermont-Ferrand, sans rencontrer l’ennemi, avant l’armistice. Les pilotes polonais avaient une aversion certaine pour cet appareil.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MORANE 406

Des  maquettes

Monture du Lieutenant Bursztyn à Montpellier en Mai 1940

 

Monture du Général Pinsard du groupement 21 à Chantilly en Mai 1940

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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POTEZ 631

L’état-major de l’armée de l’Air émit un programme en octobre 1934, concernant un triplace de commandement à la chasse destiné à guider des intercepteurs, à vue et par radio, sur le lieu des combats, ainsi que des missions secondaires telles que l’escorte et la chasse de jour et de nuit.

Une maquette

Exemplaire n°92 du groupe de chasse I/8 en 1939

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SNCASE SE100

Tout commença à l’été 1936 quand la jeune Armée de l’Air demanda à plusieurs avionneurs de concevoir un chasseur bimoteur susceptible de prendre la relève des Potez 631 à l’horizon du début de l’année 1940. En fait il s’agissait d’une réponse à une série de rapports des services de renseignement français selon lesquels l’avionneur allemand Messerschmitt développait un chasseur bimoteur de grande qualité alors uniquement connu sous le nom de Zerstörer (Me 110).

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Nous sommes en Janvier 1940,l’avion a été convoyé en vol de Villacoublay sur l’aérodrome moins exposé de Marignane près de Marseille.Il a encore ses capots moteurs courts et il vient d’être revêtu du camouflage trois tons typique de la « drôle de guerre ».

 

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Reconnaissance

 

CAPRONI CA.313

Le client principal était la Regia Aeronautica (force aérienne italienne), mais de nombreux avions ont été commandés par d’autres pays. La France a commandé 200 machines et la Grande-Bretagne 300. Sur ces 500, seules cinq unités Ca.313F ont été livrées à la France avant l’entrée de l’Italie dans la Seconde Guerre mondiale .

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Maquette ITALERI au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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Mureaux 113/115/117

Des maquettes

Au déclenchement du conflit, environ 221 Mureaux (28 Mureaux 113, 100 Mureaux 115 et 93 Mureaux 117) étaient répartis dans les GAO (Groupe aérien d’Observation) ou écoles. C’est d’ailleurs un Mureaux 115 du GAO 553 qui fut le premier appareil Français abattu le 8 septembre 1939. Devant la vulnérabilité de ce type d’appareil, leur utilisation en mission fut rapidement limitée en attendant l’arrivée de bimoteurs plus modernes tels que les Potez 63-11. Mais les retards dans les livraisons de ces nouveaux appareils obligèrent les unités de reconnaissance à maintenir en service quelques Mureaux. Plus de 170 appareils disparurent dans la tourmente et à l’Armistice, on ne dénombrait plus que 58 appareils recensés sur différents terrains : 5 Mureaux 113, 36 Mureaux 115 et 12 Mureaux 117. Ils seront tous ferraillés.

 

Mureaux 115 du GAO 1/520 . 

Mureaux 113 en Mai 1940

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

 

Mureaux 117 du GAO 515 en 1938

Maquettes réalisées par Pierre JUSTE

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POTEZ 63-11

Des maquettes

Les équipages de Potez 63-1 paieront un lourd tribut pendant la Campagne de France. Les appareils s’enfoncent loin en territoire ennemi pour effectuer de longues missions de reconnaissance, trop souvent seuls, sans couverture de chasse. Beaucoup succomberont sous l’assaut de plusieurs ME109.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

 

 

Après l’armistice, les avions , autorisés à voler par les autorités allemandes, sont repeints avec des bandes jaunes et rouges

 

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

 

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Bombardement

 

AMIOT 143

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Bien que dépassés, 87 de ces appareils équipent encore les Groupes de Bombardement à la Mobilisation. Face à leur extrème vulnérabilité, les AMIOT 143M furent très vite réservés à des missions nocturnes, mais devant l’urgence de la situation, certaines missions ont été effectuées de jour, comme celle de Sedan le 14 Mai 1940 qui se solda « seulement » par la perte de trois appareils.

Après l’Armistice, on rescense 52 Amiot 143 en Zone libre et 25 en Afrique du nord. En métrople, ces appareils sont utilisés jusqu’en 1941, date à laquelle ils sont remplacés par des LéO 451. En AFN, ils sont encore utilisés pendant la campagne de Syrie de Mai à Juillet 1941, puis sont utilisés pour des missions de transport.au sein du GT III/15. Lors de l’invasion de la zone Libre, il ne restait que 11 Amiot 143 en métropole dont seulement 3 en état de vol. En AFN, le dernier appareil fut retiré du service en Février 1944.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BLOCH 131

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A l’entrée en guerre, les premières missions font rapidement apparaitre que le MB131 est dépassé, et il n’est plus utilisé que de nuit en attendant d’être remplacé par des Potez 63-11 plus modernes. En mai 1940, il n’y avait plus aucun MB131 en première ligne, excepté au GR 61 basé en AFN. Après l’Armisitce, certains exemplaires furent transformés en remorqueur de cible.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BLOCH 210

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A la déclaration de guerre, 238 MB210 équipent encore les groupes de Bombardement. Dépassé comme les MB200 ou les Amiot 143, il est retiré du service dès Septembre 1939, mais le manque d’appareils plus modernes obligera certaines unités à continuer à combattre avec ces machines.

A l’Armistice, on rescensera encore 120 Bloch MB210 en service. Ils seront dès lors cantonnés dans des rôles de remorquages de cibles, ou comme avion d’instruction. Lors de l’invasion de la zone Libre, les Allemands saisiront les 37 derniers exemplaires encore actifs.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LeO 451

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Entrainement

NAA 57

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prédecesseur du T6. appareil basé sur la BAN ( Base AéroNavale) de Lanvéoc-boulmic en Mars 1940

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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HANRIOT 232

L’Armée de l’air commande 57 exemplaires dont le premier appareil sera livré en janvier 1940. Ils seront versés à la 51° et 54° escadre de bombardement. Au sein de ces unités, ils assureront la formation des pilotes qui iront combattre sur les avions d’assaut Breguet 693. A l’Armistice, 35 appareils auront été livrés. Sur les terrains abandonnés, les Allemands récupèrent quelques H232, dont trois seront vendus à la Finlande en Juillet 1941.Lors de l’invasion de la zone libre, en novembre 1942, les Allemands saisiront une vingtaine d’appareils qui, repeint aux couleurs de l’occupant, formeront quelques temps les pilotes allemands dans l’école d’Istres avant d’être ferraillés.

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Maquette réalisée par Pierre JUSTE

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Aéronavale

 

 

CHANCE VOUGHT  V156F

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Une première série de V-156 a été livrée à la France en 1939 et basée sur le porte-avion Bearn. Mais au début des hostilités, les escadrilles AB1 et AB3 ont été transférées à terre (AB1 dans le Nord de la France et AB2 dans le Sud). Une grande partie sera détruite au sol par des attaques de chasseurs et bombardiers ennemis.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CURTISS SBC-4  « Helldiver »

Cet appareil se révéla dépassé peu après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor et fut rapidement remplacé dans le rôle de bombardier en piqué par des monoplans Douglas SBD Dauntless dans les détachements de première ligne. Il ne participa donc à aucun combat de la guerre du Pacifique.

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Début 1940, l’US Navy décida de prélever cinquante SBC-4 sur ses stocks et de les fournir, discrètement, à l’Armée de l’Air. Toutefois le temps qu’ils soient révisés et envoyés à la Martinique pour y être réceptionnés par les autorités françaises, les Allemands étaient entrés en France et celle ci avait déjà capitulé.

 

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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GRUMANN F4F « Wildcat »

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Ce nouvel appareil intéressa la France, qui en commanda 81 exemplaires sous la désignation G-36A. Ceux-ci étaient propulsés par un Wright R-1820 « Cyclone 9″ et devaient équiper les futurs porte-avions »Joffre » et « Painlevé ». La France fut vaincue par l’Axe avant de pouvoir être livrée et les appareils furent reçus par la Grande-Bretagne, qui les utilisa dès 1940 sous la désignation Martlet I (merlette, du nom d’un oiseau représenté de profil en héraldique).

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LOIRE 210

Le Loire 210 entre en service en août 1939 pour équiper les escadrilles HC.1 et HC.2. Malheureusement, en seulement trois mois d’utilisation, cinq exemplaires sont perdus dans des accidents. Après enquête, il s’avère que ces appareils ont des problèmes structurels au niveau des ailes. Les travaux qui permettraient de les faire voler sans risque pour les pilotes sont jugés longs et trop coûteux, par conséquent la Marine Nationale décide de retirer ces appareils et de dissoudre ces unités.

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Maquette réalisée par Patrice ROMAN

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Avions capturés

 

MESSERCHMITT Me109E

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Cet appareil s’est posé par erreur à Saint Dizier le 16 mai 1940. Après son évaluation par les Britanniques, ils en conclurent que seuls les Spitfire Mk.I, dotés d’hélice tripale, arriveraient à en prendre le dessus, et ce seulement à haute altitude. 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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