Contexte historique

 

 

BLOM & VOSS BV-40

Le Blohm & Voss BV40 fut conçu pour palier le manque de pilotes confirmés et de matières premières à la toute fin du reich. C’était un planeur blindé et armé de deux canons sous les ailes qui devait détruire les bombardiers alliés en un seul passage. Il réalisa son premier vol en mai 1944, les pilotes était en position couché, le principe fut abandonné après une longue période de tests.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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BLOM & VOSS BV-141

Le Blohm und Voss Bv 141 fut l’un des avions les plus invraisemblables de la Seconde Guerre mondiale. Le BV 141 était un appareil asymétrique avec une configuration qui permettait de donner une vision parfaite au pilote comme sur un bimoteur tout en conservant un appareil monomoteur. Pour cela une nacelle de pilotage entièrement vitrée était montée sur la droite du fuselage contenant le bloc moteur.Le prototype Bv 141A (avec un empennage symétrique) vola pour la première fois en 1938 était un excellent avion mais le RLM le rejeta parce qu’il était trop peu puissant. Le Bv 141B (avec un empennage asymétrique) était lui plus puissant mais fut peu évalué en opérations car présent dans une seule escadrille du front russe. Le Focke-Wulf Fw 189 bénéficia de la lenteur de construction de Blohm und Voss et le projet fut abandonné en 1943 avec seulement 13 exemplaires construits.

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Maquette réalisée par Georges BENAÏS

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DORNIER 335

Le chasseur polyvalent Do 335, avec son hélice tractrice classique à l’avant et son hélice propulsive à l’arrière de son empennage cruciforme, était un appareil tout à fait unique développé par les ingénieurs allemands. Le résultat était un avion très compact et très rapide. Il fut prévu dès le départ en versions biplace et monoplace. Le premier prototype, le monoplace Do 335 VI, fit son premier vol le 26 octobre 1943.  Dix Do 335A-0 de pré-série furent construits pour être évalués en opération; seuls 11 Do 335A-1 de série et deux biplaces Do 336A-12 avaient été achevés quand l’usine d’Oberpfaffenhofen fut prise par les forces alliées en 1945. Malgré quelques défauts (une tendance à onduler à grande vitesse), les Do-335 auraient été de redoutables opposants à la suprématie aérienne alliée si la guerre s’était prolongée.

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Maquette réalisée par Stéphane VITALI

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HEINKEL He 112 V3 « Rocket »

Les premier essais fusée de Heinkel se firent avec des cellules de He-112 en juin 1937. Au début des moteurs Von Braun et Walter installés dans des fuselages au sol puis des avions complets capable de décoller avec leur moteurs en ligne assistés par les fusées. En octobre 1938, le He-112 V3 équipé d’un moteur Walter réalisa plusieurs vol avec son hélice en drapeau uniquement poussé par sa fusée, il peut donc être considéré comme le premier avion fusée.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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HEINKEL He 176

Le He-176 fut le premier véritable avion fusée en juin 1939, il fut précédé en 1938 par le He 112 V3 modifié avec une fusée dans la queue qui réalisa un vol sans se servir de son hélice. Cependant, en 1939, le He 176 rencontra un tel scepticisme que tout intérêt pour cette formule disparut bien vite. Les conséquences furent désastreuses : Udet interdit tout développement ultérieur.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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HEINKEL He 178 v1 et v2

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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HEINKEL He 280

Il fut le premier chasseur à réaction au monde, les longueurs dans sa phase de développement, certains défauts difficiles à rectifier et surtout les qualités de son concurrent le Me-262, feront qu’il ne dépassera pas le stade du prototype. 

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Messerschmitt Me163 « Komet »

Les opérations commencèrent à la fin de l’été 1944 avec une unité, le JG 400, créée tout spécialement à cet effet. Comme prévu, aucun pilote allié ne put l’atteindre, désarçonnant dans un premier temps les stratèges alliés. Même les tourelles des bombardiers tournaient trop lentement pour suivre ses mouvements. En fait, l’avion allait bien trop vite pour que ses adversaires puissent l’intercepter. Mais cet atout apparent posait le problème inverse aux Allemands, qui n’avaient pas de moyens efficaces pour abattre l’ennemi avant de le dépasser. Rapidement, les pilotes alliés remarquèrent le temps de vol propulsé très court  et ils attendaient alors tout simplement l’extinction du moteur pour passer à l’attaque. Le Me 163, condamné à effectuer un long vol plané pour rejoindre sa base, devenait alors une cible assez facile. Les sites de lancement des Me 163 furent aussi visés sitôt identifiés, bloquant l’entraînement des pilotes.

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Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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Messerschmitt Me263

Les tests en vol furent stoppés  en raison du manque de carburant pour les avions remorqueurs Bf 110. Comme le Me 263 ne faisait pas partie du Führernotprogramm, c’est-à-dire du programme de développement d’urgence de l’armement décidé par Adolf Hitler, et que sa mise en production n’était pas imminente, il fut difficile d’obtenir les ressources nécessaires.

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En , les Américains occupèrent l’usine et capturèrent les trois prototypes ainsi que la maquette en bois. Bien que le V2 ait été détruit, un autre prototype fut acheminé aux États-Unis. Le reste fut remis aux Russes, qui s’en serviront pour créer leur propre intercepteur à moteur-fusée : le Mikoyan-Gurevich I-270.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Heinkel 162 « salamander »

Quelques unités en furent équipées en avril-mai 1945 (notamment les I/ et II/JG 1) et l’utilisèrent dans des vols opérationnels. Selon certaines sources, les He 162 auraient remporté plusieurs victoires sur des appareils alliés. La seule victoire confirmée est celle remportée par le Leutnant Rudolf Schmitt le  sur un Hawker Tempest de la RAF 

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Le projet fut critiqué par certains officiers allemands. Le General der Jagdflieger Adolf Galland, avec l’appui du chef d’état-major général, proposa d’abandonner le projet au profit de la production du Me 262. En effet, selon lui, les caractéristiques techniques du He 162 le rendaient inférieur au Me 262 : puissance insuffisante, autonomie et armement trop faibles, mauvaise visibilité et sécurité insuffisante en vol. Le projet ayant toutefois le soutien du Reichsmarschall Hermann Göring et du ministre de l’armement Albert Speer, son développement se poursuivit malgré ces critiques.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Messerschmitt Me262 « Schwalbe »

1433 « Me262 » furent construits toutes versions confondues, mais seulement la moitié parvinrent aux différentes unités opérationnelles. La Luftwaffe ne put jamais en aligner plus de 200 en même temps. Ils détruisirent, selon les sources, entre 100 et 450 avions alliés au cours des quelques mois où ils purent voler. Ils étaient en moyenne plus rapides que leurs adversaires de 100 km/h. Malgré tout, cette vitesse leur donnait un rayon de virage plus grand, de sorte que les combats tournoyants leur étaient souvent fatals. Ils perdaient ainsi rapidement de la vitesse, ce qui les rendait vulnérables.

 

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Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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Fieseler Fi103 « V1 »

En déployant ces armes nouvelles, les Allemands ne cherchent pas à causer des dégâts à l’armée britannique mais plutôt à saper le moral des civils anglais, ralentir leur production industrielle et se venger des bombardements qui frappent les villes allemandes. Mais les V1 ne causèrent que des dégâts mineurs et ne ralentirent en rien l’effort de guerre des Alliés, ni ne portèrent atteinte à leur moral. Fabriqués dans des conditions épouvantables par des déportés réduits en esclavage au sein du système concentrationnaire nazi, ils firent des victimes bien plus nombreuses dans les rangs de ces prisonniers.

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Maquette réalisée par Jean-Pierre CULIS-FERY

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Fieseler Fi103 RE-3

Hannah Reitsch pilota un FI 103 largué d’un Dornier Do 217. Durant ces essais, elle aussi « cassa du bois » lors de deux atterrissages accidentels où elle s’en sortira vivante par miracle. Le 05 novembre 1944, Heintz Kensche connut aussi « des sueurs froides ». Lors du deuxième vol d’essai du R-III. Les fortes vibrations engendrées par les ailes raccourcies de cette version l’obligèrent à se parachuter. Il prouva par la même occasion qu’un pilote pouvait survivre à une éjection d’urgence. Il se tua lors d’un nouveau vol d’essai le 5 mars 1945, suite à la perte des deux ailes raccourcies du FI 103 R-III modifiée. Ces tests réussis, le ministère de l’aviation donna son feu vert pour la construction d’autres appareils. 

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Armes de représailles (materielsterrestres39-45.fr)

Maquette réalisée par Alain BECK

 

 

Fieseler Fi103 RE-4

 

Version opérationnelle de la version RE-3

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Armes de représailles (materielsterrestres39-45.fr)

Maquette réalisée par Alain BECK

 

 

 

Missile stratégique A4 et A4B « V2 et V2 ailé »

Le 27 décembre 1944, un premier prototype ailé de l’A4b fut tiré du pas de tir n° X de Peenemünde, mais le système de guidage tomba en panne presque aussitôt, déstabilisant la trajectoire de la fusée. Une seconde tentative effectuée du même pas de tir le 8 janvier 1945 se solda par un nouvel échec, dû cette fois à un défaut de la structure. Mais le 24 janvier 1945, un troisième prototype A4b fut lancé avec succès et passa sans difficulté le mur du son. Il atteignit une vitesse finale de 1320 mètres/seconde (4752 km/h) à une altitude de 80’000 mètres… von Braun tenait enfin son missile optimisé ! La chute rapide du IIIe Reich ne permit toutefois pas de procéder à d’autres lancements. Quelques semaines plus tard, von Braun et Dornberger évacuaient Peenemünde pour échapper à l’avance des Soviétiques, emportant avec eux ou détruisant le matériel et les documents sensibles. Le concept de l’A4b ailée, presque abouti, resta donc à jamais inachevé…

Des maquettes

En dépit de son caractère novateur en tant que missile sol-sol, l’impact du V2 fut principalement psychologique. Comparé à un bombardement classique ces premiers missiles balistiques, imprécis et fabriqués en nombre relativement limité et dotés d’une charge explosive réduite, ne jouèrent qu’un rôle marginal sur le plan stratégique ou tactique. Un bombardier lourd conventionnel unique coûtait beaucoup moins cher pour une capacité destructrice et une précision très supérieures, et était réutilisable. Mais le V2 allait ouvrir la voie aux armes modernes qui sont devenues dans le dernier tiers du xxe siècle le support principal de la dissuasion nucléaire et de la frappe dite « chirurgicale ». En effet, le V2 était une arme pratiquement imparable (contrairement au V1), mais qui demandait une fabrication longue et complexe pour une charge de moins d’une tonne d’explosif et une précision médiocre.

Maquettes réalisées par Philippe MARTIN

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