LES AUTOMITRAILLEUSES

 

CHEVROLET AMD 1937

Cette AMD, conçue sur un châssis de camion Chevrolet américain 6×4, est très inspirée des BA-6 russes. Environ 70 exemplaires furent construits par l’ usine Hispano-Suiza de Barcelone, certains armés de la tourelle du T26 russe et d’autres d’une tourelle de fabrication espagnole et armés d’un canon d’origine française le 37 SA-18, vraisemblablement récupérés sur de vieux Renault FT donc l’Espagne s’était doté dans les années 20. Un certain nombre de ces engins sera confisqué par la France aux troupes républicaines qui se réfugièrent  en France en passant les Pyrénnées pour échapper aux franquistes.

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Après les pertes immenses de mai 1940 en matériel, il est décidé de déstocker ces engins (de 14 à 20 selon les sources) du COMAM de Montlhéry et de les armer avec des mitrailleuses Reibel de 7,5mm.
Ces AMD, très médiocres selon les dires des combattants, furent affectées à des unités de cavalerie ayant pu s’échapper de Dunkerque et participèrent aux derniers combats de juin 1940.  

Maquette réalisée par Philippe FOULON

Pour en savoir plus

  • Trackstory n° 5 : Juin 1940, l’impossible sursaut de Pascal Danjou
  • GBM n° 75 : Les automitrailleuses du dernier quart d’heure de Pascal Danjou

 

SCHNEIDER AMC  P16

En mai 1940, elles doivent être remplacées par des chars de cavalerie Hotchkiss H39 mais 54 sont toujours affectées dans les 1er3e4e6e et 7e GRDI ainsi qu’au 2e régiment de chasseurs d’Afrique portés en Tunisie. Quelques unités reformées en juin 1940 après Dunkerque, comme le 8e régiment de cuirassiers, reçoivent des P16 obsolètes, rapidement perdues. Les P16 stationnées en Afrique du Nord sont transférées en mai 1941 au 3e régiment de chasseurs d’Afrique puis en juillet au 5e RCA d’Oran. Leur dernier service actif a lieu lors de la campagne de Tunisie en 1942.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LAFFLY AMD 50AM

Les automitrailleuses White acquises en 1918 sont mécaniquement à bout de souffle au début des années trente. La carrosserie blindée Ségur & Lorfeuvre modèle 1917 se révélant encore utilisable, il est décidé de la monter sur un nouveau châssis.
La firme Laffly est choisie pour équiper les nouveaux engins et après la conclusion de la campagne d’expérimentation menée en 1931 et 1932, une commande de 60 exemplaires est passée. Une seconde commande concerne 36 véhicules ce qui permet de modifier la moitié du parc d’automitrailleuses White. Les engins non modifiés sont maintenus jusqu’à usure complète, essentiellement dans les colonies.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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PANHARD AMD 178

La Panhard AMD 178 de 1935 à était construite en très grand nombre, elle pouvait servir à la reconnaissance mais aussi au soutien d’infanterie. Après l’armistice elle sera utilisé par les allemands sous la désignation P204 et sa version 178B sera encore présente au début des années 50 en Indochine.

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Automitrailleuse de découverte Panhard AMD 178. 8ème cuirassiers, 2ème Division Légère Mécanique, France mai 1940.

 

Le canon de 25mm étant limité, l’armée pense dès 1938 les équiper avec le canon de 47mm mais c’est dans l’urgence des combats que Renault fournira cette tourelle dans un temps record. Le prototype prend part aux combats dans l’Yonne et détruit deux chars lourds avant d’être sabordé par son équipage. 

Maquettes réalisées par Philippe MARTIN

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AMR 33

Développé par Renault dès 1932, ce modèle a été commandé en 1933 par la cavalerie française. Un total de 123 aurait été construit jusqu’en 1935. L’AMR 33 était légèrement armée et blindée. Elle était très rapide pour l’époque, mais s’est avérée mécaniquement peu fiable, en particulier à cause de ses éléments de suspension qui étaient trop faibles. Elle a donc été remplacée par un type amélioré, l’AMR 35.

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En 1940, Elle est dédiée aux  divisions légère de cavalerie fournissant un appui de feu aux divisions motorisées, à l’infanterie et à la cavalerie à pied. Dans la bataille , les AMR 33 ont été rapidement détruites.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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AMR 35

L’AMR 35 est une version dérivée de l’automitrailleuse Renault VM (ou AMR 33). Elle est plus grosse et possède un moteur à l’avant .

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Le 5ème RDP perd toutes ses AMR entre le 14 et le . Les 4ème et 1er  RDP perdent leurs AMR dans la bataille de Belgique puis le repli jusqu’à Dunkerque. En , le 1er RDP reconstitué (2e  DLM) et le 4ème régiment d’automitrailleuses (7e DLM) perçoivent les dernières AMR 35 ZT 1 qui étaient disponibles en réserve, ainsi que les ZT 4 dotées d’une tourelle. Des AMR ZT 4 sans tourelles seront mises en service avec un fusil-mitrailleur pendant le mois de juin.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LES BLINDÉS

RENAULT « FT »

Les chars FT furent aussi utilisés au début de la Seconde Guerre mondiale, entre autres par la France et la Pologne, bien qu’ils fussent complètement obsolètes. Au 1er septembre 1939, il en existait encore 2 850 dans l’armée française mais plus d’un millier étaient dépourvus d’armement à la suite du prélèvement de leurs canons de 37 SA-18, récupérés pour équiper les chars légers de la génération suivante, les Renault R35, Hotchkiss H35 et FCM 36. La Wehrmacht en récupéra 1 704 à l’armistice de 1940. L’armée d’occupation les utilisa encore comme « Beutepanzer » (chars de butin) pour des opérations de répression, notamment pendant la libération de Paris en .

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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FCM 2C

Conçu à la fin de la Grande Guerre pour suppléer au char Saint-Chamond et participer aux grandes offensives prévues en 1919, ce char super-lourd et fortement armé devait pouvoir traverser des tranchées de 5,20 m, — soit la largeur d’une écluse des canaux du nord de la France — et écraser les points d’appuis ennemis sans l’appui de l’artillerie. Seuls dix furent finalement construits par les Forges et chantiers de la Méditerranée dans ses chantiers navals de La Seyne-sur-Mer à partir de 1919 et livrés en 1921. Ils furent utilisés dans des documents de propagande où leur masse écrasante impressionnait le public, tant français qu’allemand.

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Maquette réalisée par Gilles THOMAS ( Lostiznaos)

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RENAULT  R35

Les chars R35 sont répartis lors de la mobilisation en BCC – bataillons de chars de combat – mais restent sous le commandement de l’infanterie, empêchant la création d’une véritable force blindée à part entière. Les chars de combat seront donc éparpillés sur la ligne de front. C’est en l’occurrence cette situation qui amena à la célèbre citation : « la seule différence est que les allemands ont fait 3 paquets de 1 000 chars et nous 1 000 paquets de 3 ».

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Au début de la Campagne de France. l’armée disposait de 945 chars de ce type, plus 243 autres outre-mer. Le Renault 35 se caractérisait à son époque par un blindage sérieux mais aussi par une indiscutable lenteur. Son chef de char à la fois pointeur, tireur et chargeur de ses pièces, était surchargé de travail. Son optique, son habitabilité et son armement se révélèrent nettement insuffisants. 

 

Maquette réalisée par Alain BECK

 

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Le cahier des charges édicté prévoit que les différents modèles de blindés doivent être équipés d’un puit de tourelle dont l’anneau circulaire devait être capable de recevoir indifféremment une tourelle APXR ou FCM. Des essais eurent lieu avec succès : un Renault fut équipé d’une tourelle FCM et vice-versa. L’idée était qu’en cas de destruction au combat d’une tourelle, une tourelle d’un autre constructeur pouvait remplacer la tourelle défaillante.  Ce cas de figure n’eut jamais lieu. Les FCM et les Renault équipent des unités complètes sans mixité de modèles. De plus, au combat, il est assez rare que seule la tourelle soit détruite.

Maquette réalisée par Alain BECK

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RENAULT  R39

Destiné à remplacer le char R35, le R39 est doté d’un moteur plus puissant et équipé du nouveau canon de 37mm SA38 comparable au 37 mm allemand. L’armée française qui ne cherchait pas à améliorer les performances du R35 mais seulement sa capacité tout-terrain jugée trop médiocre adopta le R40 équipé du train de roulement AMX et le R39 resta au niveau de prototype. D’après certaines sources, quelques exemplaires aurait été fourni pendant la débâcle à la 10ème brigade de cavalerie polonaise du général Mazeck.

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  • TRACKSTORY N°4 RENAULT R35/R40 –  édition du barbotin

 

FCM 36

La société des « Forges et chantiers de la Méditerranée » construisit entre le  et le  une centaine d’exemplaires du Char léger Modèle 1936 FCM . Trop coûteuse, la production de ce char ne fut pas reprise avec la déclaration des hostilités. Le , ces bataillons combattirent la 1re Panzerdivision et le régiment Gross Deutschland du 19e corps blindé de Heinz Guderian au sud de Sedan. Trop lents, et surtout faiblement armés, ils furent presque tous détruits. Malgré ses défauts et les lourdes pertes subies, le Char FCM a pu être considéré comme le meilleur char léger français de 1940. À l’avantage de son moteur diesel, il joignait en effet celui d’une meilleure habitabilité de sa tourelle et de son poste de conduite, très appréciée de ses équipages en particulier en cas de combats prolongés. Dans un rapport de novembre 1940, le général Olry devait même rapporter l’opinion de divers officiers des bataillons qui en avaient été équipés et le qualifiaient d’ « engin splendide ».

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Maquette réalisée par Alain BECK

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HOTCHKISS H35/H39

 

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Maquette réalisée par Yannick BERNARD

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RENAULT D1

Peu fiable, de faible puissance, inconfortable, mal conçu, peu performant en tout-terrain, déjà usé lorsque les tourelles définitives furent livrées, le D1 n’a pas laissé un souvenir impérissable à ses utilisateurs et n’a pas marqué comme il l’aurait dû la doctrine française d’emploi des chars.

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Les chars D1 sont affectés aux 507e, 508e et 510e RCC . Dès 1937, le char D1 est déclassé et l’ensemble du matériel est envoyé en Afrique du Nord où ce matériel peut encore faire face à la menace italienne.
Trois bataillons de 45 chars, les 61e, 65e et 67e BCC sont rattachés au dépôt n° 521 de Bizerte. En juin 1940, le 67e BCC, est rapatrié en métropole. Il affronte les chars allemands le 12 juin et subit de lourdes pertes. Les 43 chars du bataillon sont détruits.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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RENAULT D2

Si l’on excepte sa vitesse insuffisante et sa courte autonomie, curieusement, ce char somme toute assez correct et facile à fabriquer n’a pas emporté l’adhésion. La dernière série fut livrée trop tard et n’eut pas d’incidence sur la bataille. La première n’était ni assez performante, ni assez nombreuse pour marquer.Sur les 50 premiers D2 fabriqués, 45 sont affectés au 1er bataillon (19e BCC à la mobilisation) 5 servent à l’instruction. En avril 1938 est passé un marché pour la fabrication d’une deuxième tranche de chars D2 qui ne commence à sortir que fin avril 1940 (345e Compagnie Autonome de Chars)

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Une première tranche de 50 Chars D2 fabriquée est livrée au 1er bataillon du 507e RCC (quartier LIZE à METZ) en remplacement des chars D1 envoyés en TUNISIE. Le 1er bataillon commence à recevoir ses D2 au début de 1937. Les 50 Chars sont baptisés au quartier LIZE au cours de deux cérémonies : le 26 juin 1938 et le 2 juillet 1939. Ils portent le nom d’une victoire française dont la liste a été dressée par le colonel Charles DE GAULLE commandant le 507e R.C.C. Sur les 50 premiers D2 fabriqués, 45 sont affectés au 1er bataillon (19e BCC à la mobilisation) 5 servent à l’instruction.
En avril 1938 est passé un marché pour la fabrication d’une deuxième tranche de chars D2 qui ne commence à sortir que fin avril 1940 (345e Compagnie Autonome de Chars)

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SOMUA S35

Le SOMUA S-35 participa avec succès le  à la bataille de Hannut en Belgique, première bataille rangée de blindés de la Seconde Guerre mondiale où l’épaisseur et l’inclinaison de son blindage, lui permirent de résister efficacement aux tirs des canons 3,7-cm KwK 36 L45 des Panzers III ou 7,5-cm KwK 37 des Panzers IV allemands. Seuls les canons anti-aériens de 88 mm allemands arrivèrent à stopper les S-35, alors que le canon de 47 mm français pouvait en théorie transpercer tout le blindage des chars allemands de l’époque. Le corps de cavalerie remplit sa mission retardatrice jusqu’au 14 mai 1940. Après la perte des trois DLM, elles furent reconstituée début juin 1940, avec une dotation réduite en S35.

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Maquette réalisée par Alain BECK

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RENAULT B1

Vers 1930, un modèle intermédiaire voyait enfin le jour et allait devenir le B1. Le char B1 était un char lourd. Ce char était souvent appelé improprement Renault B1, mais Renault n’en était que le plus gros producteur. Le B1 fut développé et produit par un ensemble de sociétés, FAMH, FCM et AMX, travaillant de conserve, sous la direction technique de l’arsenal de Rueil. Les premiers essais se déroulèrent en 1931 à Mourmelon en Champagne -Ardennes. 

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Maquette réalisée par Alain BECK

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RENAULT B1 bis 

Le char B1 est un type de char lourd français, conçu dans l’entre-deux-guerres utilisé au début de la Seconde Guerre mondiale. D’une conception très avancée pour l’époque, les chars B se révèleront inadaptés aux opérations rapides de la bataille de France de mai-juin 1940. Le modèle Renault est choisi en 1929 mais la production ne débute qu’en 1934. Un modèle amélioré, le B1 bis sort en 1937. Mais La production du B1 bis est lente et seulement 370 seront livrés avant l’arrêt de la production fin juin 1940. Armé d’un canon antichar en tourelle et d’un canon anti-personnel en casemate, le char B est destiné à percer les lignes de défense ennemie. Lors des opérations de mai-juin 1940, la puissance des B1 bis parvient à entamer les attaques allemandes mais de nombreux chars B sont perdus sur pannes.

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La quatrième DCr était en cours de formation, au moment de l’attaque allemande, comprenant deux nouveaux bataillons équipés de B1 bis, les 46ème et 47ème bataillons de chars de combat, formés respectivement à Bourges et Vanves .Le commandement en fut confié au colonel de Gaulle.

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 B1 bis Démineur  

En 1945, on estime à 20 millions de mines disséminées sur tout le territoire. L’idée de monter des rouleaux démineurs sur un char fut reprise à partir des tentatives réalisées sur R 35 en 1940. La disponibilité de châssis de chars B obsolètes comme engin de combat orienta le choix vers ce type de matériel. Les premiers essais révélèrent rapidement que l’ensemble était difficilement manœuvrable en position de déminage. De plus l’existence de matériel américain éprouvé et largement disponible ne justifiait plus le besoin d’un appareil nouveau. Au moins deux exemplaires ont été construits, l’un d’eux est conservé au Musée des Blindés de Saumur.

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Maquette réalisée par Jean-Manuel LIMONES

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LES CANONS ANTICHARS

 

Les 3 canons antichars : 25mm, 47mm, 75mm 

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Maquettes réalisées par Philippe MARTIN

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CHENILLETTE RENAULT UE 

A la mobilisation en septembre 1939, 2 848 engins ont été livrés. La production va atteindre les 300 véhicules par mois pour un total de 5 200 chenillettes en juin 1940. Ce véhicule conçu pour le ravitaillement en première ligne ne comportait aucun armement. La chenillette peut tracter une remorque chenillée mais également le canon antichar de 25 mm. Bien qu’apprécié par ses utilisateurs, la chenillette Renault ne brillait pas par ses performances. Malgré un blindage léger, la vitesse sur route ne lui permettait pas d’intégrer un convoi sur roues. L’autonomie dépassait à peine les 100 km.

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Maquette réalisée par Benoit LANGANAY

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RENAULT UE AUTOMOTEUR

Le 31 mai 1940, un canon Hotchkiss de 25 mm SA 34 est monté sur une chenillette pour une série d’essais. Cette tentative déboucha sur une commande passée le 10 juin pour 150 de ces chasseurs de chars. Quelques exemplaires ont été vus capturés par les troupes allemandes.

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Maquette réalisée par Benoit LANGANAY

 

LAFFLY W15 TCC

Le Laffly W15 TCC (CC pour Chasseur de Chars) est une improvisation dictée par l’urgence des évènements de . Seulement 70 exemplaires et un prototype furent réalisés entre le 24 mai et le . Ils furent utilisés au sein des batteries antichar automotrices (BACA n° 51 à 61) et de la 10e batterie du 305e RA. Bien qu’efficace ce véhicule arriva bien trop tard pour empêcher la défaite française.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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LES TRACTEURS D’ARTILLERIE

 

CITROEN-PEGRESSE P17

 L’armée française décide d’adopter un semi-chenillé pour tracter l’artillerie de 75 mm modèle 1897. Un total de 1 442 exemplaires de tracteurs d’artillerie P17 a été produit. Elles équipent les régiments d’artillerie légère à tracteurs tous terrains jusqu’à l’arrivée des Citroën/Unic P107. Les P17 sont ensuite transférées aux unités motorisées pour tracter les 47 mm et 25 mm, des activités qu’elles effectueront jusqu’en . Ces véhicules se révèlent trop lents pour la lutte antichar, leur manque de vitesse les laissant souvent à découvert face aux réactions de l’ennemi durant la bataille de France.

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P17 tractant un canon antichar de 47mm

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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UNIC P107

L’autochenille Citroën/Unic P107 est un véhicule utilisé massivement à partir de 1935 par l’Armée de terre française pour mécaniser son artillerie tractée. La Citroën/Unic P107 est adoptée par l’armée de terre française pour prendre la succession de la Citroën-Kégresse P17. Le véhicule est conçu par la firme Citroën, mise en faillite en 1936. Il est produit de 1937 à 1940 par Unic à 3276 unités. Deux versions sont mises en service, le tracteur d’artillerie pour les canons antichars et de campagne (75 mm et 105 mm) et un véhicule dédié aux troupes du génie pour transporter leurs matériels et/ou un dérouleur de câble téléphonique. La Wehrmacht récupère de nombreux exemplaires pour tracter des canons Pak 35/36 et 97/38.

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Maquette réalisée par Thierry MAGUET

 

P107 tractant un canon de 75mm

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LAFFLY V15T

Le Laffly V15 T, tracteur d’artillerie léger 4 × 4 pour canon de 25 mm AC, est dérivé du Laffly S15 dont il reprend le système des roues indépendantes. Le compartiment arrière comporte une série de cinq coffres pour les munitions et paquetages.

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Maquette réalisée par Alain BECK

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SOMUA MCG 5

En 1932, le Somua MCG est testé pour la traction des 155 GPF, avec un moteur de 60 ch. Il est adopté en 1935 sous le nom de MCG 5 pour le tracteur de pièce . Le MCG 5 remplace également le MCG 4 pour la traction des 155 C. En 1936, avec l’entrée en service du canon de 105 long Schneider, le MCG 5 est adapté à la traction de ce canon et une nouvelle série est commandée . Les Somua MCG sont également affectés au dépannage des chars légers, avec un tracteur par compagnie. Aptes à la traction des chars Renault FT, ils se révèlent dépassés par le poids des nouveaux R35 et H35. À partir de 1932, environ 1080 MCG des différentes versions sont produits avant la guerre pour l’Armée française. 439 sont ensuite produits de septembre 1939 à juin 1940.

 

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Bien que les Somua MCG soient considérés comme dépassés en 1939, ils sont toujours en production en 1940. Ces véhicules participent aux combats de la Bataille de France, avec l’artillerie motorisée de corps d’armée, l’artillerie divisionnaire motorisée et les bataillons de chars légers.

 

MCG tractant un canon de 155GPF

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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SOMUA MCL

A la veille de la guerre, la récupération des chars est confiée, dans chaque bataillon de chars légers, à 3 Laffly S45T et un Berliet GPE 4, tandis que les bataillons de chars lourds Char B1 et de chars moyens Somua S35 sont équipés respectivement de 3 MCL avec 3 remorques de 30 t et 2 MCL de 2 remorques de 20 t . Alors que les chars légers continuaient à être remorqués directement sur leurs chenilles, les chars moyens et lourds devaient être transportés sur des remorques spéciales, au moins jusqu’à l’entrée en service du puissant Latil M4 TX.

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Le MCL tracte, ci-dessous,  un char moyen SOMUA sur une remorque Coder 30t

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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SOMUA MCL5 de dépannage

Successeur du Somua MCG, le Somua MCL apparait en 1934 et interesse rapidement l’Armée Française qui a besoin d’un tracteur plus puissant pour dépanner ses chars et déplacer son artillerie. Sa carrière dans l’artillerie sera réduite à cause de la sortie et l’adoption du Laffly S35T. Un seul groupe de GPF 155 en sera néamoins équipé en Mai 1940. Au début de l’invasion allemande, 148 tracteurs MCL de dépannage de char sont en service. A cette époque ils sont particulièrement destinés à tracter les remorques porte char Titan-Coder de 20 T et de 30T. 

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BERLIET GDLS 30

Ce camion est utilisé pour la défense Antiaérienne du Territoire (DAT). Ici pas de véhicules spécifiques mais des camions utilisés pour remorquer systèmes d’écoute acoustiques (en attendant les radars) et les pièces. Ce sont généralement des camions d’un tonnage important (7.5 tonnes) pour transporter un nombre important d’hommes ou remorquer de gros volumes.

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Maquette RETROKIT au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

 

Pour en savoir plus

  • Tous les BERLIET militaires de 1914 à 1940 , histoire et Collections, Francois Vauvillier

 

LAFFLY W15T

Le Laffly W15 est une famille de véhicules militaires basée sur un châssis à six roues motrices conçu par le constructeur français Laffly, dérivé de celui du Laffly V15. Les différents modèles ont été utilisés par l’ Armée française et la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Le Hotchkiss W15 T a pour fonction dans l’armée française de remorquer le canon antichar de 47 mm modèle 1937. Seulement 78 sont livrés dans cette configuration sur une commande de 160 véhicules (décembre 1939), la production restante est destinée aux chasseurs de chars Laffly W15 TCC. Hotchkiss produit également une variante destinée à remplacer le S15 T pour le remorquage du canon de 75 modèle 1897 et du canon de 105 C Modèle 1935 Bourges, mais seulement 4 exemplaires sont réalisés.

Maquette ALBY au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

 

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LES VOITURES DE LIAISON

 

CITROËN Traction Avant 11CV

Adoptée par l’armée française et réquisitionnée par l’armée allemande dès 1940, la Traction est allée pendant la Seconde Guerre mondiale des sables de Libye aux glaces de Stalingrad. Elle est devenue le véhicule emblématique des hommes de la Résistance et des maquis, reconnaissable à ses grandes lettres peintes FFI sur les portières pendant la Libération. Après-guerre, elle est aussi la voiture de Pierrot le fou et du gang des Tractions Avant.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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SIMCA 5

Les origines de Simca remontent à un français né en Italie du nom de Henry Théodore Pigozzi, qui fonda en 1926 une société pour importer puis assembler des voitures Fiat vendues en France. Avec le soutien financier de Fiat, Pigozzi acheta une usine à Nanterre en 1934. La firme connut un grand succès avec la Simca Cinq, version française de la très populaire Fiat 500 « Toppolino ». L’emploi initialement prévu par l’ armée pour justifier l’achat de la moitié du stock de ces minuscules voitures est alors « la liaison dans les services de l’administration centrale et des services en remplacement d’un certain nombre de voiture 4/6 places (300ex.) , service de santé, voiture de vaguemestre dans les unités (200 ex.) », ces dernières en fourgonnette. 1640 ont été commandés jusqu’au 31/12/1940  et 1000  serront livrés environ.

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Maquette réalisée par Benoit LANGANAY

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LES VEHICULES DE TRANSPORT DE TROUPES

 

 

LORRAINE 38L « VBCP » 

Afin de protéger le groupe d’infanterie embarquée, une superstructure en forme de boîte, constituée de plaques de blindage, est ajoutée sur la benne et sur la remorque, avec des portes à l’arrière. Deux-cent-quarante VBCP 38L sont commandées, dont seulement neuf avaient été livrées au , et environ cent-cinquante le . De tous les belligérants de la bataille de France, l’armée française en 1940 est ainsi la seule à utiliser un transport de troupes entièrement chenillé. Ces véhicules étaient destinés aux bataillons de chasseurs portés, seul bataillon d’infanterie mécanisée au sein des divisions cuirassées, et aux bataillons blindés des divisions d’infanterie néanmoins, le , les 38L n’avaient pas encore été livrées aux divisions d’infanterie, elles utilisaient donc des semi-chenillés.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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LES CAMIONS DE TRANSPORT

 

CITROEN P45 

L’armée allemande, ayant saisie à son arrivée à Paris l’usine du Quai de Javel, en possédera plusieurs centaines en version camouflage. Très robuste, il sera aussi d’un grand succès à l’exportation et dans toutes les colonies françaises. Les entreprises de déménagement seront très souvent équipées de ces engins, en fourgon à deux essieux et châssis long ou avec tracteur routier et semi-remorque.

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Maquette réalisée par Benoit LANGANAY

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CITROEN U23 ou T23

Le Citroën T23 est un camion léger conçu en France et fabriqué de 1935 à 1969. Dernier véhicule conçu du vivant d’André Citroën, le T23 détient le record de longévité absolu de la marque Citroën dans sa période souveraine, c’est-à-dire entre 1919 et 1974, avant le rachat de Citroën par Peugeot, avec trente-cinq années de production ininterrompue de ce modèle, de 1935 à 1969. Son symbole usine est le « PUD » et le type Mines « 23 U »..

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En 1939, l’armée française commande en urgence plus de 13 000 Type 23U avec des accessoires spécifiques tels que crochets pour remorque, marche-pieds rallongés avec coffres spéciaux. Les premiers exemplaires sont encore équipés d’ailes galbées et biseautées sur la partie avant mais dès la fin 1939, apparaissent des ailes plates plus simples à fabriquer.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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FORD AA  

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Maquettes réalisées par Benoit LANGANAY

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LATIL H2Y10

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Maquette réalisée par Benoit LANGANAY

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FIAT SPA 38

Au printemps 1940, la France, qui voulait rapidement s’armer et disposer d’un véhicule fiable ayant fait ses preuves, en vue de son entrée en guerre imminente contre l’Allemagne nazie, passa une commande ferme de 500 exemplaires du 38R à Fiat . 400 de ces camions seront effectivement livrés avant l’entrée en guerre de l’Italie fasciste contre la France en 1940. La majorité des 400 exemplaires réceptionnés, commandés en partie pour l’Armée de l’Air, furent utilisés comme tracteurs d’artillerie pour les pièces de 75 mm lors de la campagne de mai-,

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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MATFORD V8-81

La mobilisation générale de septembre 1939 entraine tout d’abord la réquisition de 57.000 véhicules de liaison, 158.000 utilitaires et 57.000 motos. La majeure partie de l’équipement automobile de l’armée provient alors de la réquisition qui concerne les véhicules les plus récents du parc automobile français qui compte alors 1,7 millions VL et 450.000 camionettes et camions pour une production nationale qui s’est élevée en 1938 à 227.000 véhicules dont 25.000 camionettes et camions. On retrouve donc sous les drapeaux repeints et réimmatriculés nombre d’utilitaires anciens Ford et Matford et des VL Matford plus récents.   

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Maquette ACE au 1/72 réalisée par Thierry MAGUET

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MATFORD F917 WS

Le Matford F917 WS est un camion à essence de 5 000 litres. Un seul état numérique a jusqu’à présent pu être retrouvé : le 30 mars 1940, 100 véhicules sont à divers stades de finitions (19 en stock usine chez Matford, 3 chez Digard et 78 chez Coder pour pose des citernes). On estime que 150 exemplaires ont été livrés sur les 900 commandés.

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  • L’automobile sous l’uniforme 1939-40 François Vauvillier Massin éditeur

 

RENAULT OSC « Transmission »

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

 

 

AUTOCAR ISOBLOC « Type W »

Isobloc est une ancienne marque française d’autocars fondée par le carrossier ardéchois Joseph Besset au cours des années 1930 et disparue à la fin des années 1950. Implanté à Annonay, l’artisan Joseph Besset achète en 1937 la licence de la firme américaine de l’autocar Gar Wood, créé par l’inventeur et pilote de hors-bord de course Garfield Wood, détentrice de solutions innovantes en matière d’architecture dans la construction de caisses d’autocar : absence de châssis, conception proche d’un fuselage d’avion résultant de l’assemblage de poutres métalliques creuses soudées — ce qui assure une grande légèreté d’ensemble et, paradoxalement, une rigidité suffisante. L’habitacle est très spacieux. Joseph Besset présente son prototype d’autocar en 1938, lors de salons à Lyon et Paris. Le succès est considérable. Mais la guerre arrive bientôt, interrompant la production. De nombreux autobus seront réquisitionnés par l’armée française puis allemande. L’entreprise est reprise par Saviem en 1957.

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Maquette réalisée par Thierry MAGUET

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CITROEN TUB « TAMH »

Les TUB (Traction Utilitaire de type B) et TUC (Traction Utilitaire de type C) de Citroën étaient des camionnettes légères dérivées de la Traction Avant et produits par Citroën de 1939 à 1941. Le TUB est le premier véhicule utilitaire équipé d’une porte coulissante latérale et d’un plancher de charge aussi bas que possible.

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Grâce à l’optimisation de son volume intérieur, le TUB sanitaire peut transporter six blessés en position couchée ou neuf blessés en position assise, une capacité que n’offrait alors que des véhicules au tonnage plus lourd. Sur ce point, Citroën marque d’importants points. Fin novembre 1939, l’armée convoque les constructeurs français pour évoquer l’orientation des chaînes de montage, Citroën y propose officiellement son TUB médicalisé, à cette époque, le Chenard & Walcker T60 n’a pas encore été testé. Le temps étant compté en période de guerre, l’armée passe commande pour 2.000 TUB médicalisés courant décembre 1939.

Maquette réalisée par Thierry MAGUET

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SIDECAR

GNOME&RHONE AX2

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Le side car des Dragons Portés

Maquette réalisée par Jean-Francois MULLER (basé sur une aquarelle d’Albert BRENET)

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ARTILLERIE

 

Canon de 105mm long modèle 1936 Schneider

Le 105 L Schneider Mle 36, remplace le 105 Mle 13 dans les régiments d’artillerie de corps d’armée, dont certains recevront également des 155 GPF améliorés (portée 19km). Malheureusement la portée de ces canons, dont la mission principale était la contre batterie, demeurait inférieure à celles des matériels allemands correspondants.Ce canon a été aussi utilisé en Indochine et en Algérie, pour être abandonné à la fin de cette guerre.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Remorque de conduite de tir pour batterie de canon antiaérien de 75

Arme savante, l’artillerie a toujours utilisé la pointe des avancées techniques et technologiques de son temps pour produire les systèmes les plus performants possibles. Sachant que l’avion ennemi ne serait à portée qu’un court laps de temps, il était nécessaire d’intégrer tous les paramètres au plus vite pour diriger le tir au plus précis . Le PC32 était ainsi conçu pour diriger le tir de la batterie complète pour une meilleure potentialité de coup au but, les canons ne pouvant opérer indépendamment.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

 

canon antiaérien Hotchkiss de 25mm

En mai 1940, 1100 canons sont en service et bien que comme une arme anti-aérienne, ils servent aussi en tant qu’arme antichars avec des munitions antichars.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

 

 

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