AVIATION EMBARQUÉE

 

CHANCE-VOUGHT F4U-1  « CORSAIR »

Il est l’un des appareils les plus connus de la Seconde Guerre mondiale, notamment grâce à la série télévisée Les Têtes brûlées, laquelle a popularisé sa silhouette trapue et son aile en W (aile en mouette inversée) qui rendent le Corsair presque immédiatement reconnaissable. Il s’illustra essentiellement dans le Pacifique, servant à la fois au sein de l’US Navy et de l’US Marine Corps Aviation.

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Au total, cet avion totalisa plus de 2140 victoires, ce qui en fait le deuxième avion le plus crédité du Pacifique (après le Grumman F6F Hellcat), et 189 appareils seulement furent abattus en combat aérien.

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

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GRUMMAN F6F « Hellcat »

Le Grumman F6F Hellcat est un chasseur embarqué développé pour remplacer le F4F Wildcat au sein de l’US Navy. Bien que le F6F soit une extrapolation du F4F, il était beaucoup plus puissant avec un moteur  de 2 000 ch. Le Hellcat, au même titre que le F4U Corsair, fut le principal chasseur de l’US Navy durant la seconde partie de la Seconde Guerre mondiale.

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Appareil du Lt Alexander VRACIU de la VF 6, en 1944, basée sur le PA USS Intrepid, dans un schéma classique White – Intermediaet Blue – Navy Blue, agrémenté de 9 victoires et du « Felix le chat »

Maquette réalisée par Thierry REYMOND

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RYAN FR1 « Fireball »

En 1942, neuf bureaux d’études furent contactés par l’US Navy pour le développement d’un chasseur à propulsion mixte (moteur à piston et réacteur). En effet l’US Navy avait une certaine méfiance envers les premiers turboréacteurs3, réputés peu fiables. Le moteur à piston devait être le mode de propulsion principal (en croisière) tandis que le réacteur devait servir dans les phases d’accélération, de montée et pendant le combat.

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Le 6 novembre 1945, un Fireball apponta sur le porte-avions d’escorte USS Wake Island à l’aide de son seul réacteur. Lors de la procédure d’approche le moteur à piston s’arrêta brusquement et le pilote dut allumer en urgence le réacteur. L’avion et son pilote appontèrent sains et saufs. Lors de cette manœuvre, le Fireball accrocha le dernier brin et fut stoppé par la barrière d’arrêt d’urgence. Le FR-1 devint par la même occasion le premier avion à réaction à apponter sur un porte-avions américain.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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GRUMMAN J2F « Duck »

Le J2F fut utilisé par la marine, le corps des Marines, les forces armées aériennes et les garde-côtes des États-Unis. A part son emploi général utilitaire et pour le transport léger, ses missions inclurent la cartographie aérienne, l’observation et l’éclairage, la patrouille de lutte anti-sous-marine, le secours aéromaritime, l’étude photographique, la reconnaissance aérienne et le remorquage de cibles mouvantes.

La maquette

L’avion tient à plusieurs reprises la vedette dans la série Les Têtes brûlées (escadron de chasse de l’US Marine Corps VMF-214), notamment dans l’épisode 11 de la saison 1 de la série TV intitulé « Opération radar » en français et « The cat’s whiskers » en anglais. Il apparait aussi dans l’épisode 2 intitulé « Un avion pour deux » au cours duquel un commando, déposé près d’une île, part délivrer un équipier de bombardier fait prisonnier.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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NORTH AMERICAN B25-H « Mitchell »

Le North American B-25 Mitchell est un bombardier moyen de la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière débute en 1942 par une action d’éclat : le raid sur Tokyo. Il est nommé en l’honneur du pionnier de l’aviation militaire et commandant des forces aériennes américaines en France durant la Première Guerre mondiale, le général William Billy Mitchell.

La maquette

Appareil de lutte anti-sousmarine basé à Tampa en Floride en 1942

Maquette réalisée par Pierre JUSTE

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NAVIRES

LANDING SHIP MEDIUM « LSM ou LCT(7) »

Un Landing ship medium est un bâtiment de débarquement pouvant décharger directement sur les plages des véhicules lourds. Il se classe entre les LCI (Landing Craft Infantry) et les LST (Landing Ship Tank).

Conçus durant la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis où ils seront construits à 558 exemplaires entre 1944 et 1945, ils sont nommées dans la Marine nationale française comme bâtiment de débarquement de chars.

La maquette

LSM 322

Maquette réalisée par David (GHK)

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USS  « HORNET »

Le Hornet s’est rendu célèbre lors de sa première mission le  en lançant les seize bombardiers B-25 Mitchell qui allaient réaliser le premier raid aérien sur Tokyo, dit raid de Doolittle. Décollant du pont, les avions bombardèrent Yokohama et Tokyo avec pour objectif de poursuivre jusqu’à des terrains d’aviation de Chine.

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USS  « LEXINGTON »

L’USS Lexington (CV-2) est, avec son sister-ship l’USS Saratoga (CV-3), l’un des deux premiers « vrais » porte-avions de la marine américaine . Il est le navire de tête de sa classe des Lexington. Le Lexington est engagé lors de la bataille de la mer de Corail. Endommagé par les attaques aériennes japonaises de 95 appareils ennemis qui ont fait plus de 200 victimes, dont deux attaques de torpilles, il reprend la route mais explose environ deux heures après l’appontage du dernier appareil rescapé des attaques. En effet, ses conduites et réserves de carburant avaient été si endommagées par les avions nippons qu’elles laissaient leur contenu dangereusement inflammable se répandre en vapeurs : une étincelle suffit à l’enflammer. 

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USS  « ENTERPRISE »

Lancé en 1936, c’était un navire de la classe « Yorktown », et l’un des trois porte-avions américains mis en service avant la Seconde Guerre mondiale à survivre à la guerre. Il a participé à plus d’opérations de la guerre contre le Japon que n’importe quel autre navire américain. Ces actions incluent le raid de Doolittle sur Tokyo, la bataille de Midway, la bataille des Salomon orientales, la bataille des îles Santa Cruz et d’autres engagements air-mer au cours de la bataille de Guadalcanal, la bataille de la mer des Philippines et la bataille du golfe de Leyte. À trois reprises au cours de la guerre du Pacifique, le Japon a annoncé à tort que le navire avait été coulé.

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USS  « GATO »

La classe Gato est une classe de sous-marins qui formait la majorité de la flotte sous-marine de l’United States Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Le navire-tête de cette classe, l’USS Gato (« Roussette ») et ses sister-ships qui suivront, ainsi que les classes Balao et Tench, se rendront en grande partie responsables de la destruction de la marine marchande japonaise et du gros de la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Comme la plupart des autres sous-marins de l’US Navy de cette époque, les sous-marins de classe Gato ont reçu des noms de créatures marines.

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USS  « NEW JERSEY »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le New Jersey participe aux bombardements sur Guam et Okinawa, et protège les porte-avions qui effectuent des raids sur les îles Marshall. Pendant la guerre de Corée, il est impliqué dans des raids le long des côtes de la Corée du Nord, après quoi il est transféré dans la flotte de réserve de la marine américaine

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CHANTIER NAVAL

Mare Island Naval Shipyard

Vue aérienne 

Le diorama ne représente qu’une partie du site complet de « Mare Island ». Le chantier naval s’étend sur près de 5 kilomètres et la partie « quais » ne sert qu’à l’entretien des navires jusqu’à la taille des croiseurs lourds de la classe « Baltimore ». Plus loin, sur le chantier naval, de grandes cales sèches peuvent accueillir de plus gros navires. Le cuirassé « California » fut construit et lancé (non sans mal) à « Mare Island ».Les petites unités, comme les sous marins, les dragueurs, les destroyers, ne trouvaient pas toujours de place où se loger. L’emploi de docks flottants devenait indispensable. Deux à trois docks, tous du même type ARD furent utilisés à cette fin.

 

Le diorama

Diorama réalisé par Jean Mahieux

Les secrets du diorama

 

Le diorama mesure 86 x 54 x 21 cm. Echelle 1/700 .

Il y a 4 bateaux en kits du commerce, deux sous-marins Gato recouverts de photodécoupe, un liberty ship Hobby boss et un croiseur léger « Cleveland » Pit road, tous plus ou moins bricolés et une quinzaine d’autres navires en « création propre ».
Pour le nombre de pièces, heureusement, je ne les ai jamais comptées ! Des milliers, car il fallait prendre en compte tous les bâtiments, le ferroviaire, les grues, les Fenwick, les cars, les camions, les charrettes, les hangars, les personnages, etc. !!!!
Combien de temps j’y ai passé ?  6 ans, dès que j’avais un moment de libre pour me documenter, dessiner les pièces avec un logiciel de dessin vectoriel, faire réaliser les films de mes fichiers et les envoyer au graveur, en l’occurrence un collègue maquettiste de Bordeaux. Une fois la gravure réalisée, ce dernier me renvoyait les planches de photodécoupe. Il ne me restait plus qu’à mettre en forme, assembler, peindre et faire des photos de chaque étape (plus de mille clichés !) de façon à constituer une notice de montage.

 

Au cours de mes recherches, j’ai repéré un navire anachronique sur un chantier naval militaire, un bateau à aubes ! Après quelques recherches, ce navire se trouve être le « Delta King », un transport de passagers de luxe, mis en service à Stockton en 1927, en même temps que son jumeau, le « Delta Queen ». Les deux bâtiments ont été réquisitionnés par l’US Navy pour transporter les ouvriers jusqu’au chantier naval de Mare Island. Leurs coques et leurs machines ont été construites en Ecosse, démontées et transportées par cargo jusqu’à la ville de Stockton en Californie, où elles ont été réassemblées. Leurs superstructures sont construites en bois. Un navire, plus petit, le « Port of Stockton », a servit de modèle pour ces deux unités luxueuses.
Ce « Port of Stockton » sert lui aussi à transporter du personnel sur le Yard. Après des recherches plus ou moins fructueuses, il est apparut que le navire que j’avais représenté était le « Port of Stockton ». Il y avait un beau méli-mélo dans les photos du site US !

Jean Mahieux

 

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