Contexte historique 

 

Sd Kfz 222 et 232 (6 et 8 roues)

Les variantes 221, 222 et 223 opérèrent sur tous les théâtres d’opération de la Wehrmacht mais leurs incompatibilités avec les terrains escarpés comme ceux de la campagne de Russie, invita l’Allemagne à arrêter la production de ces dernières durant l’année 1943 avec comme objectif de les remplacer par des variantes plus polyvalentes sur les terrains accidentés type Sdkfz 231 (8-rad), ou bien encore la variante Sdkfz 234 ( Nommé « Puma »).

Ils étaient utilisés pour la reconnaissance blindée, en avant des Panzerdivision, afin de repérer et estimer les forces ennemies.

Des maquettes

Le baptême du feu des Sd.Kfz. 231 et 232 eut lieu lors de la campagne de Pologne en 1939. Ils seront ensuite employés sur tous les fronts, sous les climats chauds et secs d’Afrique du Nord, humides ou froids d’URSS. Cependant, du fait de leurs roues, ils seront plutôt handicapés sur les sols meubles (sable, neige, boue), raison pour laquelle 150 Sd.Kfz. 232 seront entièrement pris au piège sur les routes boueuses russes à l’automne 1941. De même, la chaleur et le sable africain causèrent de graves soucis mécaniques à ces véhicules. Néanmoins, ils seront les meilleurs engins dont Erwin Rommel put disposer pour les missions de reconnaissance dans les larges étendues de sables du désert, hormis ses avions. 

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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PANZER I

Le Panzer I est le premier char d’assaut produit par l’Allemagne dans les années 1930 dans le cadre de son réarmement. Ce char léger, conçu pour l’entraînement des équipages, n’aurait jamais dû être engagé dans des combats. Il le fut pourtant sur plusieurs fronts, depuis la guerre d’Espagne à la bataille de France en passant par la Pologne et la Norvège. Retiré de la première ligne après le lancement de l’opération Barbarossa et les premiers combats de l’Afrikakorps, il reprend sa vocation première de char d’entraînement.

Une maquette

Sur 2 574 blindés déployés pour la campagne de France, près de 523 étaient des Panzer I et seul 20 % des blindés étaient des chars moyens de type Panzer III et IV. Les Français et les Britanniques alignaient environ 4 000 blindés dont 300 chars lourds B1 équipés d’un canon de 47 mm dans la tourelle et d’un second de 75 mm en casemate. Les Français possédaient également environ 250 Somua S-35, largement considéré comme l’un des meilleurs chars de l’époque grâce à son canon de 47 mm et à son blindage maximum de 55 mm. L’armée française possédait cependant plus de 3 000 chars légers dont environ 500 FT-17 datant de la Première Guerre mondiale. Les Allemands disposaient de deux avantages décisifs : des radios leur permettant de se coordonner plus rapidement que les Français et les Britanniques et des tactiques de combat plus performantes.

Maquette TACOM au 1/16 réalisée par Jerome D.

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PANZER IV

Lors de la campagne de France en mai 1940, les Panzers IV équipé de leur canon court KwK 37 L/24 rencontrèrent une certaine efficacité contre les chars de combat français de type Renault FT, Renault R35, Renault D2, Hotchkiss H35 ou Somua, mais se révéla inefficace contre des adversaires plus lourdement blindés tel que les chars français B1 ou anglais Mathilda avec leur bouclier frontal de 60 mm.

Ce manque d’efficacité en termes de pénétration et de précision, due à son canon court, fut encore remarqué sur le front africain lors des batailles de Sidi Barrani et de Tobrouk en 1941.

Une maquette

Maquette réalisée par Nicolas MICHELET

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